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  CHRONIQUEURS / Deux mots à vous dire

Ça fait que c’est Noël !

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François Fouquet Par François Fouquet
Lundi le 20 décembre 2021

Je fredonne souvent des airs connus. Et je m'amuse à en traduire les paroles, mais au mot à mot. De l'anglais au français et l'inverse.

Par ce jeu, la phrase « so this is Christmas », qui débute « Happy Xmas (war is over) » de Lennon, devient mon titre de chronique.

Alors, voilà, d'une vague à l'autre, du vague à l'âme, nous voilà rendus à Noël. Qu'on soit prêts ou non!

Le temps tient son compte irrémédiablement. Il est de même, le temps : une rigidité annoncée, attendue; une régularité à toute épreuve. On a beau essayer de le déjouer par nos perceptions, il continue à égrainer ses secondes sans réagir. Qu'on le trouve court ou long, lui, il s'en fout. Il avance.

Pas de temps à perdre...

Pendant ce temps, tout autour, ça se polarise. Les riches, les pauvres; les vaccinés, les non-vaccinés; les croyants, les non-croyants; les hommes et les femmes et le fait qu'on ne devrait plus les nommer ainsi; les sans-abris et les propriétaires qui n'ont jamais assez de pieds carrés pour vivre; la liberté d'expression et les mots qu'on ne doit plus dire au nom de la liberté (!); le club des bien-pensants et le club des outrés; les adhérents aux normes sanitaires et ceux qui ont fait de la résistance à ces normes, le pilier central de toute leur vie... Et je pourrais continuer.

Ça existe, ça, la magie de Noël?

La grande conciliation

Dans ma perception des choses, le grand défi demeure la conciliation entre les libertés individuelles et le vivre ensemble.

On rêve d'un monde libre. D'un monde où chacun peut gambader dans sa vie, avec tout l'espace nécessaire pour ne pas heurter l'autre.

Ça et les Câlinours, même combat.

C'est étrange, mais la liberté individuelle se manifeste par un repli sur soi plus palpable que jamais. Être libre, il me semble, vient une légèreté de l'être. Pourtant, je nous sens tout, sauf légers.

Que ce soit pour la langue, la religion, l'orientation sexuelle, la base de notre alimentation, les idées politiques, les origines ethniques, voilà qu'on semble revendiquer nos libertés individuelles en adhérant à un nombre croissant de mouvements. Chaque individu rejoint un mouvement qui regroupe d'autres individus qui revendiquent la même chose que lui. Je comprends bien la dynamique, mais je vois un effet pervers : c'est comme si notre société était constituée de mouvements circulaires qui tournent sur eux-mêmes, repoussant tout ce qui n'est pas comme eux.

Ça fait que c'est Noël...

Je sais, je ne devrais pas parler de Noël parce que ça exclut quiconque ne croit pas au dieu des chrétiens.

Ça, c'est pour le premier degré. Je ne le vois pas ainsi du tout!

Pour moi, Noël est un temps d'arrêt. Un rare temps où on se permet de ralentir la cadence et, même, de décorer et d'illuminer nos demeures. Un temps nécessaire pour faire un peu d'introspection.

Noël, pour moi, c'est ce mélange paix, de joie, de nostalgie. C'est un référent bien plus culturel que religieux (pour moi, j'insiste). C'est un temps nécessaire. Le temps où on réussit à ralentir le rythme, tout le monde ensemble.

Avant que Noël ne devienne le nouveau mot en « n », je fais le souhait qu'on en arrive à briser l'effet physique qui repousse tous les éléments qui ne sont pas dans notre mouvement. Ça inclut les algorithmes qui imposent toujours la même idée sur le fil des médias sociaux!

Je souhaite plus de personnel et moins de virtuel.

Je souhaite surtout trouver la façon de garder une ouverture à l'importance de la collectivité dans un monde où les libertés personnelles règnent.

Finalement, ce temps des Fêtes, je vous le souhaite heureux. Qui que vous soyez!       

 

Clin d'œil de la semaine

Ça existe, ça, la magie de Noël? Ça doit bien! C'est le Père Noël qui l'affirme!

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