L'Université de Sherbrooke accueillait en fin de semaine le plus gros tournoi de bubble football jamais disputé à Sherbrooke. Il s'agit d'un sport encore méconnu, mais qui gagne de plus en plus d'adeptes.
« C'est une mode internationale », souligne Jean Dallaire président de Le bubble Football. « Au Québec je dirais que Montréal, la Beauce et le Saguenay sont les régions où le sport est le plus en demande. C'est l'accessibilité qui manque par contre. Il reste aussi que c'est un sport assez méconnu ».
Si les règlements sont les mêmes que ceux du soccer, c'est la manière de jouer qui est plutôt loufoque, puisque les joueurs doivent s'affronter à l'intérieur d'une grande bulle transparente. La sensation sur les épaules est identique à celle d'un sac à dos.
Un sport violent?
Le bubble football est un sport de contact, il n'y a aucun doute. Les participants peuvent même être projetés sur de longues distances après une collision avec un autre joueur.
« C'est un sport avec contact, mais ce n'est pas un sport violent », affirme M. Dallaire. « C'est certain que si la bulle n'est pas assez gonflée ça peut être dangereux, mais il n'y a eu aucune blessure jusqu'à maintenant. Les chevilles sont vulnérables, mais pas plus que dans n'importe quel autre sport ».
« Je compare beaucoup le sport avec les auto-tamponneuses », conclut-il. «Ça fait du bien, c'est un sport thérapeutique ».