La candidate indépendante à la mairie de Sherbrooke, Marie-Claude
Bibeau, s'engage à soutenir davantage les organismes locaux œuvrant dans les
domaines du sport, du loisir et du plein air, tout en misant sur la créativité
et les partenariats pour faire face aux limites financières de la Ville.
Passer des idées à
l'action
À quelques semaines des élections municipales, Marie-Claude
Bibeau a présenté ses priorités en matière de sport, de loisir et de plein air.
La candidate indépendante rappelle que le Conseil municipal a adopté, l'an
dernier, une nouvelle politique du sport, de l'activité physique et du plein
air comportant 55 objectifs et appuyée par un plan d'action municipal.
Selon elle, ce plan devra être analysé en profondeur par le
prochain conseil afin de répondre efficacement aux attentes des organismes
sherbrookois. « Tout n'est pas qu'une question d'argent, les relations
partenariales feront aussi l'objet d'améliorations significatives », a-t-elle
déclaré.
Mme Bibeau cite notamment le Regroupement du parc du
Mont-Bellevue comme exemple d'un organisme qui mérite plus de reconnaissance et
de prévisibilité. Ce parc, géré par un organisme sans but lucratif, attire un
grand nombre de citoyens et génère des revenus importants. Elle propose que
l'organisation puisse réinvestir une partie de ses surplus dans ses
installations, comme la billetterie, la pente-école et le remonte-pente.
Miser sur les
partenariats pour renforcer le financement
Pour Marie-Claude Bibeau, le financement demeure un enjeu
central. Les programmes comme le Programme d'aide financière aux
infrastructures récréatives et sportives (PAFIRS) du gouvernement du Québec
sont utiles, mais insuffisants pour répondre à tous les besoins.
La candidate propose donc d'adopter une approche de gestion
créative, ouverte à des partenariats avec le secteur privé et les institutions
d'enseignement, tout en s'assurant que les projets demeurent dans l'intérêt des
Sherbrookois. Elle estime qu'il faut d'abord consolider les infrastructures
existantes avant d'en construire de nouvelles, plus coûteuses.
« Il faut sortir des sentiers battus si nous voulons
répondre aux besoins qui sont en constante augmentation », a-t-elle insisté,
rappelant que les grands événements sportifs passés - comme les Jeux du Canada
2013 ou les Jeux du Québec 2024 - ont laissé des legs durables et mobilisé
toute la communauté.
Assurer la
prévisibilité et la collaboration
Marie-Claude Bibeau salue la mobilisation des partenaires
impliqués dans la mise en œuvre de la politique municipale. Elle souhaite que
la Ville devienne un partenaire exemplaire pour les organismes de sport, de
loisir et de plein air, notamment en revoyant le mécanisme de renouvellement
des ententes afin d'offrir plus de prévisibilité.
« Une relation vertueuse, ça s'entretient dans le temps »,
a-t-elle conclu, appelant à une collaboration continue entre la Ville de
Sherbrooke et ses nombreux organismes communautaires pour bâtir une offre de
services durable et accessible à tous.
Source : Amaryllis Beaudry, attachée de presse