Après s'être absenté pendant plusieurs années de la sphère musicale, l'auteur-compositeur-interprète Richard d'Anjou a montré de la résilience en sortant récemment son premier album solo, Beautiful Me. L'ancien chanteur du groupe Two Many Cooks foulera la scène Bistro SAQ à la Fête du Lac des Nations pour présenter son nouveau matériel, tout comme celui de son ancien groupe.
La présence de Richard d'Anjou à la Fête du Lac des Nations ce mardi est très significative. Pour l'ancien chanteur du groupe Two Many Cooks, il s'agit de résilience puisqu'il s'est absenté longuement en raison de nombreuses dépendances.
« Pour moi, personnellement, ça démontre de la résilience de ma part, explique l'auteur-compositeur-interprète. Ça fait quand même longtemps que j'avais fait ça avec les Cooks. J'ai joué deux fois avec les Cooks à la Fête du Lac des Nations. Je crois bien que c'était au tout début du festival. C'est sûr que pour moi, c'est symbolique. Je vois vraiment que j'adore faire de la musique. C'est vraiment une passion pour moi et c'est ma vie. Pendant plusieurs années, il a fallu que je mette ça de côté pour maintes et maintes raisons. Ça m'a fait bien de la peine, mais il fallait que je passe à travers ça pour être où ce que je suis aujourd'hui », indique-t-il.
Même si c'est toujours un peu intimidant de jouer devant sa famille et ses amis, Richard d'Anjou aime bien performer à Sherbrooke.
« Sherbrooke, c'est certain que c'est le fun, confie-t-il. En général, il y a beaucoup de monde qui me suit encore depuis les Cooks. Les gens sont très contents que je revienne. C'est sûr que c'est le fun et ça va leur faire du bien d'entendre des tunes des Cooks. Les festivals, c'est toujours le fun parce que ce n'est pas comme les spectacles en salle. Les festivals, il faut que ça groove. Il y a beaucoup de distraction dehors et tu dois retenir l'attention des gens en avant, sinon tu risques de les perdre. Il faut que ça bouge en avant », indique-t-il.
Une belle tape dans le dos
Bien que son retour dans la sphère musicale ne soit pas pour avoir seulement des tapes dans le dos, Richard d'Anjou avoue que c'est toujours plaisant de voir son travail récompensé.
« C'est vraiment intéressant et c'est le fun, assure-t-il. C'est vraiment encourageant. À date, tout le monde avec qui j'ai parlé aime bien l'album. J'ai de bonnes critiques. Ça me fait triper. Même si je ne fais pas pour ça, c'est comme une tape dans le dos, et ça se prend bien de temps en temps. »
Le premier album solo de Richard d'Anjou, Beautiful Me, est inspiré de son vécu. Même s'il s'est effacé pendant plusieurs années de la musique, son approche pour l'écriture demeure la même. «C'est toujours la même approche et la même façon de procéder, précise-t-il. J'étais tout seul, donc c'était 100 % mes influences et mes goûts. Ça va donc tirer plus du bord du rock sale et un peu punk.»
« C'est sûr que ça parle de dépendances et de possibilités d'être libre de l'emprise de la drogue mon album, remarque l'Estrien. Ça se fait, et je suis une preuve vivante. C'est possible de vivre sans consommer, ça va faire 13 ans au mois d'août. Ça parle de l'environnement, de mes enfants et de ne pas se laisser abattre et de se tenir ensemble. Ça parle de tout », commente Richard d'Anjou.
Le spectacle qui sera offert au public à la Fête du Lac des Nations ce mardi misera à la fois sur du matériel de Beautiful Me et de Two Many Cooks. « Mon spectacle, ça va être 50/50, note-t-il. C'est-à-dire que je vais jouer pendant 90 minutes. Mon nouvel album en dure 45 minutes. Pour le reste, je vais jouer toutes mes autres chansons des Cooks. J'ai hâte de voir les gens et je suis bien actif sur ma page Facebook », conclut le musicien.
