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Prévention de l'intimidation et de la toxicomanie au secondaire : des intervenants à la rescousse!

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Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke Par Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke
Lundi 6 novembre 2017

Aucun jeune n'est à l'abri de la violence et de la toxicomanie, peu importe l'école secondaire où il se trouve. La présence d'intervenants qui peuvent anticiper, sentir et comprendre les situations problématiques ainsi que l'impact des paroles blessantes ou des gestes violents fait cependant toute la différence dans les écoles secondaires de la CSRS. Pour un parent, rien n'est plus rassurant que de savoir qu'une personne agit pour son enfant.

Depuis maintenant 12 ans, Pierre Lemoine est intervenant en prévention de la violence et des toxicomanies à l'école du Triolet. Il connait le milieu sur le bout des doigts, et on sent qu'il est sincère lorsqu'il affirme : « On sait comment agir pour faire cesser les situations de violence ».

La sensibilisation d'abord
La violence peut être verbale, écrite, psychologique, virtuelle et/ou sexuelle. Il n'est donc pas surprenant que le travail de l'intervenant couvre un spectre large et que ses interventions aillent au-delà de l'enceinte de l'école. Les mots les plus courants au secondaire, nous les connaissons tous : intimidation, cybertintimidation, harcèlement, conflits. À l'école du Triolet, comme dans les autres écoles de la CSRS, toute l'équipe est proactive en ce qui a trait à la violence verbale. Celle-ci n'est pas banalisée. Une des forces est sans doute la stabilité et la rigueur des interventions et l'utilisation d'un protocole qui a fait ses preuves en terme d'efficacité. Les jeunes en ressortent confiants.

Dès le début de l'année, Pierre Lemoine organise des ateliers de prévention dans les groupes-classes. En première secondaire, les interventions sont surtout en lien avec les habiletés relationnelles; le but étant d'éviter le rejet et la solitude chez les élèves. « Mon objectif est de faire comprendre aux élèves qu'ils ont intérêt à dénoncer les élèves intimidateurs et harceleurs. On les invite à s'affirmer plutôt qu'à se refermer sur eux-mêmes », explique M. Lemoine. Il n'est pas rare que des acteurs clés se joignent à l'intervenant principal afin de maximiser la portée des interventions. Par exemple, dans le cadre de l'atelier « Ton monde virtuel », en deuxième secondaire, des policiers viennent sensibiliser les élèves par rapport aux médias sociaux et aux comportements à éviter ou à dénoncer.

Un rôle d'arbitre
De la première à la cinquième secondaire, l'intervenant en prévention gère les situations de crise et de conflits. Grâce aux outils de communication prévue par la CSRS, les infractions liées à la violence sont compilées et envoyées au centre administratif sous forme de rapports, que l'élève soit victime ou agresseur intimidateur/harceleur. Un suivi rigoureux est assuré avec l'aide des parents, de la responsable de l'encadrement disciplinaire, de l'enseignant répondant et de la direction. Le plus souvent, cette démarche comprend, à la base, une démarche de réparation, des mesures disciplinaires et un suivi de deux à trois semaines auprès des élèves concernés. « Ce que l'on souhaite de la part des parents, c'est qu'ils n'aient pas peur de communiquer avec nous, car nous devons agir en partenaires. Ils peuvent nous faire confiance. Il ne faut pas attendre qu'une situation s'envenime avant d'agir », indique Pierre Lemoine.

Il en va de même pour la prévention des toxicomanies. Un protocole est prévu à cet effet. Les événements en lien avec la consommation, la possession et le trafic de psychotropes sont enregistrés et analysés par l'intervenant. Ce dernier rencontre l'élève, lui présente les services et l'accompagne dans toute la démarche d'intervention. Il ne s'agit donc pas seulement de sanctionner, mais de supporter l'élève, les parents et le personnel de l'école.

Travailler en équipe pour l'élève
La gestion des conflits ou de problématiques liées à la drogue se réalise grâce à la collaboration des enseignants, des enseignants ressources, des responsables de l'encadrement disciplinaire, de la direction et d'autres professionnels comme la psychologue, la psychoéducatrice ou la travailleuse sociale. De plus, l'intervenant en prévention entre en contact avec les organismes, centres de santé et centres d'aide comme le CAVAC, la Maison Jean Lapointe, le CSSS, le Centre Jeunesse de l'Estrie, etc., afin que l'élève soit véritablement appuyé dans plusieurs aspects de sa vie.

À l'école du Triolet, la présence à temps plein d'un intervenant en prévention de l'intimidation et des toxicomanies est très précieuse. Puisque les élèves connaissent Pierre Lemoine depuis leur première année au secondaire, ils savent qu'une personne de confiance est disponible. Ils ne se gênent pas pour aller le rencontrer. « J'ai une belle liberté d'action, mes interventions sont appuyées par la direction. D'ailleurs, précise-t-il, on voit bien les résultats des efforts investis dans la prévention. Les statistiques sont éloquentes. Au deuxième cycle, les interventions diminuent à peu près de moitié. »

Il n'y a pas que les données qui soient significatives. Pour Pierre Lemoine, ce qui est le plus gratifiant est de voir un élève échapper à la solitude, arrêter de souffrir. Il se souvient entre autres d'un élève très renfermé qu'il a accompagné : « Ce jeune s'est sorti de ses difficultés et s'est retrouvé par la suite impliqué positivement dans plusieurs projets de l'école. Ce n'est pas rien. » Pour l'élève, de tels progrès demandent beaucoup de temps, de courage et une confiance énorme envers l'adulte à qui il se confie. La valeur de l'intervenant se mesure donc par tous ces moments où il a changé une vie.


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