Louise Bourgault est la
vice-Présidente et la directrice générale de la Chambre de commerce et industrie
de Sherbrooke (CCIS) depuis 20 ans. Après avoir passé 13 ans dans le
développement international, c'est avec une grande détermination et une passion
pour le commerce local et l'entrepreneuriat qu'elle s'est lancée dans cette
aventure.
Une Chambre de commerce reconnue
Au cours des deux dernières
décennies, la CCIS a beaucoup évolué. Louise Bourgault et son équipe ont su
développer de bons partenariats. « Lorsque je suis arrivée à la CCIS, les
finances n'étaient pas très bonnes. Avec le temps, nous avons réussi à gagner
la confiance de plusieurs personnes. Maintenant, de nombreuses entreprises font
affaire avec nous », mentionne madame Bourgault. « Nous avons développé
des services d'aide aux entreprises, des formations, notamment en mécanique de
vélo et en cuisine, en collaboration le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke et avec Estrie Aide. Nous avons aussi amené
le leadership féminin à un autre niveau. »
« Au cœur de l'action »
Le soutien apporté par la CCIS est
devenu indispensable pour les commerçants et les entrepreneurs de la région.
Beaucoup d'entreprises se tournent vers l'équipe de Louise Bourgault pour
obtenir des conseils et des informations afin de les aider à progresser.
« Nous sommes énormément sollicités », souligne madame Bourgault. «
Nous sommes au cœur de l'action. Par exemple, dernièrement, nous avons remis
une somme de 675 000 $ aux PME du secteur touristique de Sherbrooke dans le
but de les relancer. Nous avons également lancé une campagne d'achat local avec
nos commerçants. Un montant de 63 000 $ a pu être récolté. »
Une équipe solide
Louise Bourgault ne tarit pas d'éloge
lorsqu'elle parle des gens qui l'entourent. « Nous sommes une très belle
équipe, tissée serrée. Je lève mon chapeau à toutes les personnes qui ont été à
la présidence de la CCIS. Ils ont tous
travaillé sur des bons dossiers. »
Au fil du temps, cette équipe a
montré qu'elle pouvait être une ressource unique pour les entreprises.
« Le secret est d'être un livre ouvert et de dire les vraies
affaires », explique Louise Bourgault.
Des longues heures de travail
La fonction de Louise Bourgault est
assez prenante. Elle ne compte plus les heures qu'elle consacre à des dossiers.
« Les gens ne réalisent pas à quel point c'est beaucoup de travail d'être
dans une Chambre de commerce. C'est beaucoup d'heures par semaine. Nous ne
sommes pas dans du 37 heures et demie par semaine, mais plutôt dans du 60
heures et plus. Il m'arrive de recevoir un courriel le soir et de devoir
préparer un dossier pendant la nuit. » Celle qui prendra sa retraite dans
quelques mois est loin de se plaindre de cet horaire très chargé. Après avoir
quitté ses fonctions, elle compte bien continuer à donner de son temps pour
soutenir l'équipe. « Le développement économique m'a toujours intéressée.
Ma porte sera toujours ouverte pour offrir mon soutien », conclut Louise
Bourgault.
À noter que Claude Leclair, le directeur général adjoint de la CCIS, occupera le poste de madame Bourgault après son départ.