Le 24 février dernier, la ville de Sherbrooke devenait l'hôte d'une importante journée de réflexion au cours de laquelle plus d'une centaine de participants s'étaient donnés rendez-vous pour discuter des nombreux défis auxquels sont confrontées les coopérative de solidarité en habitation pour aînés de toutes les régions du Québec. Que l'on pense à la certification des résidences pour personnes âgées, à la notion d'autonomie, à l'offre de services, à la mission et à la définition des besoins des personnes âgées, tous ces sujets ont fait l'objet d'une réflexion collective et d'un partage d'expériences entre les intervenants du secteur de la santé et des services sociaux, du secteur coopératif en habitation, les membres de coopératives de solidarité pour aînés et les groupes communautaires présents.
Au terme de cette journée, plusieurs constats ont pu être dégagés dont celui de l'apport plus que positif de la formule coopérative en habitation dans le prolongement de l'autonomie des résidents de coopératives de solidarité en habitation. L'expérience démontre clairement que le milieu de vie qu'offre la coopérative d'habitation à ses membres favorise la participation aux activités sociales et communautaires et encourage l'interaction des aînés avec leur milieu. Les aînés ont ainsi le sentiment d'être utile à leur communauté. Comme le soulignait monsieur Gaston Michaud, président de la première coopérative de solidarité en habitation pour aînés au Québec, La Brunante, «On ne déracine pas un vieux chêne, c'est pareil pour une personne âgée. Il faut la maintenir enracinée dans son milieu de vie».
Cette journée de réflexion a été organisée conjointement par la Confédération québécoise des coopératives d'habitation (CQCH) et la fédération des coopératives d'habitation de l'Estrie (FCHE) au Musée des sciences et de la nature de Sherbrooke.
Source: Guillaume Brien, directeur général, Fédération des coopératives d'habitation de l'Estrie