Lorsqu'un équipement industriel tombe en panne, cela implique un arrêt de production qui engendre des coûts pour sa remise en état. C'est aussi une mauvaise chose pour l'entreprise dans la mesure où elle pourrait subir des pertes de production. Pour éviter une telle situation, environ 70 % des coûts de production sont ainsi attribués à la maintenance industrielle. Faisons le point sur le sujet !
• La maintenance industrielle, c'est quoi au juste ?
La maintenance est une opération qui a pour objectif de maintenir un équipement en parfait état de fonctionnement ou pour le rétablir afin qu'il puisse assurer un service bien précis. Si l'on se réfère à la norme AFNOR, il existe deux types de maintenance dont la première est préventive et la seconde corrective. Ceci, parce que les entreprises doivent s'assurer une production régulière, faire face aux évolutions technologiques sans perdre son efficacité, tout en réduisant les coûts de production.
• À quel type de professionnel s'adresser ?
Pour réaliser une maintenance industrielle, vous devez vous adresser à un technicien spécialisé dans le domaine. Ce professionnel est le plus apte à respecter les réglementations en vigueur et de répondre aux normes de sécurité. Il devra disposer d'un diplôme d'études collégiales (DEC) en matière de technologie de maintenance industrielle. Il est également préférable qu'il fasse partie de l'Ordre des technologues professionnels du Québec.
• De la maintenance préventive...
Dans votre entreprise, le technicien doit s'assurer qu'une éventuelle défaillance d'un équipement survienne dans le futur. Cette opération vise notamment à prolonger autant que possible la durée de vie des matériels en cours d'utilisation. Il s'agit également de diminuer les risques de défaillances ou les temps d'arrêt pour la révision. Prévenir, c'est en effet essayer de limiter les interventions coûteuses pour les réparations ou tout simplement réduire les consommations anormales de pièces détachées, d'énergie, etc. Cela peut même éviter certains accidents de travail et améliorer les conditions de travail des salariés.
• ... à la maintenance corrective.
Malgré les préventions, il est toujours possible que des pannes ou certaines avaries arrivent. Dans ce cas, il vous faut donc une maintenance corrective. Cette opération peut entraîner l'indisponibilité du matériel pendant une brève durée, mais c'est incontournable pour assurer la bonne marche de l'entreprise. La maintenance corrective inclue entre autres le dépannage, c'est-à-dire la remise en état du bien, et la réparation. À noter que la réparation peut se faire immédiatement après la défaillance de l'équipement, ou bien après son dépannage.
• Les activités connexes, les éléments essentiels à ne pas négliger
Outre les actions préventives et correctives, la maintenance industrielle peut aussi impliquer d'autres activités complémentaires. Le but étant notamment d'optimiser des coûts d'exploitation. Le technicien peut entre autres procéder à l'amélioration de vos biens d'équipements, réaliser certaines modifications visant à minimiser les possibilités de défaillances ou incidents. Lors de cette étape, il peut aussi effectuer une inspection minutieuse de toutes les machines avant de remplacer les pièces déformées. Une reconstruction est aussi envisageable si certaines pièces vitales doivent être remplacées par des pièces neuves ou d'origine. Enfin, pour faire face aux innovations technologiques, vous pourrez même moderniser vos équipements en faisant remplacer vos équipements et accessoires par des éléments perfectionnés. À ce stade, vous pourrez par exemple vous fier à un fabricant de produits anticorrosion de haute qualité à base de paraffine pour améliorer la fiabilité de vos machines.
En résumé, la maintenance industrielle est une opération cruciale pour la bonne marche de l'entreprise. Ceci limitera les pannes susceptibles de ralentir ou d'interrompre la production. Le contrôle et la surveillance permettront par la suite de rendre votre établissement encore plus efficace et de rester à l'affut des nouvelles technologies.
