Il
y a quelques jours était publiée dans La Tribune une réaction
citoyenne
(Patrice
Cousin, 1 mars)
décrivant le non-sens d'une telle désignation pour Sherbrooke. On
y mentionne
notamment que l'aéroport en question est trop éloigné du
centre-ville et qu'il n'attirera pas suffisamment de voyageurs.
En se basant sur une analyse faite par la faculté d'administration
de l'Université de Sherbrooke (Une
analyse des perspectives de développement de l'aéroport
de Sherbrooke:
Une revue de littérature et études de cas,
25 juin2012),
le Candidat d'Option nationale dans Saint-François, Étienne
Boudou-Laforce,
croit vivement que cette désignation permettrait à la région de
connaître une forte croissance économique. «Avec un plan d'attaque
complet et réfléchi et une désignation, les infrastructures
pourront être améliorées pour régler les actuels manques. Il
serait donc aisé d'attirer les investissements et les différents
transporteurs aériens. Notre grand bassin de population, mais
également, nos deux universités à proximité rendent attrayantes
les nouvelles technologies et les investissements en recherche.» M.
Boudou-Laforce croit en ce projet et est d'avis que la grande
région de Sherbrooke mérite d'être reconnue comme futur marché
économique important du Québec.
Cela
ne semble toutefois pas être le cas du lieutenant du Québec à
Ottawa, Denis Lebel, qui reste muet sur la question. Pour M.
Boudou-Laforce, « c'est un non-sens qu'aucune action concrète
n'ait été entreprise par le ministre Lebel, lui qui favorise tout
projet de développement économique sous la bannière
conservatrice.» Il ajoute qu'il s'agit d'une autre décision
prise par le gouvernement fédéral qui, dit-il, « limite nos
avancées et va à l'encontre des désirs de la population
québécoise de s'émanciper et se développer sur le plan
économique. Il est grand temps que le Québec décide de son avenir
et qu'il cesse d'être relégué au rang d'observateur par le
fédéral ».
Option
nationale est un parti politique indépendantiste fondé en octobre
2011, dont le chef est monsieur Sol Zanetti. Il s'agit du seul
parti au Québec à prendre l'engagement clair de faire
l'indépendance dans un premier mandat. La formation a obtenu un
résultat historique lors des dernières élections en présentant
120 candidats et en récoltant plus de 83 000 votes après dix mois
d'existence. Le parti compte près de 6 000 membres, plus de 28
300 abonnés Facebook et 16 700 abonnés Twitter.
Source
: Maxime
Joyal Lambert, attaché de presse
