Les employés de Sherbrooke qui se sont présentés au magasin Best Buy pour débuter le quart de travail ont eu une mauvaise surprise jeudi matin.
Ils ont été accueillis par un gardien de sécurité et une affiche sur la porte leur annonçant que le magasin était fermé. Plusieurs employés ont été pris par surprise, apprenant la nouvelle sur les réseaux sociaux ou de leurs collègues. La multinationale américaine, qui détient également Future Shop, a décidé de fermer 15 succursales au Canada, dont quatre au Québec.
À Sherbrooke, environ 60 à 70 postes sont supprimés, estime un des employés remerciés. Une diminution des ventes en magasin, en partie attribuable à la croissance des achats sur Internet, serait en partie responsable de la décision de l'entreprise. Les employés renvoyés ont reçu une indemnisation, mais la valeur de cette compensation n'a pas été dévoilée.
« Ils auraient pu donner un préavis »
Pour sa part, le député néo-démocrate de Sherbrooke, Pierre-Luc Dusseault, est choqué par la manière dont les dirigeants de l'entreprise Best Buy à Sherbrooke ont procédé à la fermeture du magasin. « Je comprends que la fermeture du magasin est une décision d'affaires, mais je suis certain que l'employeur n'a pas découvert tard hier dans la nuit que le magasin n'était pas rentable, indique M. Dusseault. Si l'employeur connaissait des difficultés et prévoyait fermer, je pense qu'il aurait pu avertir les employés à l'avance pour qu'ils puissent entamer leurs recherches d'emploi. J'espère que les personnes mises à pied pourront se trouver quelque chose rapidement, ajoute Dusseault. Mon bureau s'affère déjà à trouver des moyens pour s'assurer que les travailleurs et travailleuses qui ont besoin d'un appui dans leurs démarches puissent être aidés le plus rapidement possible. »