(05h00)
Nous avons peur pour la planète et pour ses blessures qui ne requièrent pas que de frivoles pansements. Nous avons peur pour l’environnement, notre environnement, la faune et la flore. Nous avons peur de périr.
(05h00)
Je me suis jeté dans l’inconnu le 27 février, 3h du matin. Je suis revenu le 7 mars, 10h du matin, avec un choc culturel dans ma propre ville. Je croyais connaître Sherbrooke du fond de ma poche en partant. J’ai dû chercher une boussole dans le fond de ma poche en arrivant.
(05h00)
Nous avons peur pour la planète et pour ses blessures qui ne requièrent pas que de frivoles pansements. Nous avons peur pour l’environnement, notre environnement, la faune et la flore. Nous avons peur de périr.
(05h00)
Fika [fee-ka] : (n.) en suédois, un moment pour ralentir, pour contempler, pour apprécier les petites et grandes choses de la vie. Elle est associée à une pause-café, mais principalement à l’action elle-même, dans tout son état de gratitude.
(05h00)
On se compare profusément. On se compare tellement que ça devrait être répréhensible, fautif, voire peccant. Même si on réalise l’ampleur et la toxicité de la comparaison de soi, l’enjeu n’est pas remédié pour autant.
(05h00)
C’est assis sur la chaise de Gabriel Nadeau-Dubois et vêtu d’un complet bleu marine, motivé par un bon stress et accaparé d’espoir et de conviction, que j’ai siégé à l’Assemblée nationale du Québec durant trois jours.
(05h00)
« Si Las Vegas est la ville du vice, Paris est assurément la ville de la vertu. L’air dégageant la classe, les manières parisiennes, les mille et un bâtiments qui semblent tous singuliers alors qu’ils sont pris dans une uniformité magnifiquement bien orchestrée, c’est ce que j’appelle le charme parisien. »
(05h00)
20 h 21, Rock Forest. Vautré dans ma chaise Eiffel, mes yeux rivés à l’écran de mon MacBook Air, je me perds dans mes pensées. Devant moi, une page vierge. Je tâte un crayon de plomb usé par le temps. Le temps. Je songe au temps et à quel point je galvaude mon temps en y pensant...
(05h00)
Le doute lancine les âmes fragiles, freine les ambitions de tous et chacun et terrifie, laissant sur son passage une version nettement plus longue et angoissante de lui, en l’occurrence la quête identitaire.