Société Arts & culture Sports Chroniqueurs Concours Annonces Classées

  HABITATION / Environnement

Votre eau potable l’est-elle vraiment?

 Imprimer   Envoyer 
Solution Envirosol inc. Par Solution Envirosol inc.
Vendredi 17 juillet 2015

Par Dany Beaulieu

Malheureusement, les habitudes de l'homme au fil des années sont venues réduire la qualité de l'eau, cette ressource naturelle qui nous est pourtant si chère. Les activités humaines, la mauvaise gestion des déchets, les tragédies environnementales ne sont que quelques facteurs qui peuvent venir réduire considérablement la qualité de notre eau potable et, parfois même, la contaminer.

Même s'il est vrai que l'accès à l'eau est chose commune au Québec, cela ne veut pas dire que nous sommes à l'abri des contaminants. L'eau qui provient de vos robinets de maison est-elle vraiment exempte de tout contaminant? Est-ce qu'une eau contaminée est toujours de couleur suspecte? D'une odeur nauséabonde? A-t-elle forcément mauvais goût? Simplement de penser que la réponse à ces quatre petites questions soit négative, un sentiment d'inquiétude nous envahit et c'est normal.

Toutefois, ne nous alarmons pas trop rapidement. Selon les données de la Ville de Sherbrooke, 90% de la population utilise l'eau de distribution publique. Celle-ci provient du lac Memphrémagog qui est acheminé par 27 kilomètres de conduit jusqu'à la station d'épuration J.M. Jeanson située près de l'Université de Sherbrooke. Là-bas, elle y est analysée, filtrée et purifiée. L'eau peut ensuite être desservie à la population de Sherbrooke à travers un réseau d'aqueduc.

Pour le 10% de la population restant, celle-ci utilise des puits artésiens ou de surfaces. La qualité de cette eau peut être altérée par plusieurs facteurs, tels que les activités humaines et animales, les fertilisants agricoles, la présence de fosses septiques défaillantes ou même de métaux qui sont, de façon naturelle, présents dans les sols. Par exemple, l'eau la région de l'Estrie est reconnue pour sa forte teneur en arsenic.

C'est pour ces multiples raisons que l'agence de la santé et des services sociaux de l'Estrie recommande de faire analyser votre eau de puits deux fois par année pour ce qui est des bactéries, soit au printemps (en période de dégel) et à l'automne (en période de forte pluie). La contamination aux bactéries peut causer des maux de ventre, des nausées allant jusqu'aux vomissements et la diarrhée.

De plus, on suggère de la faire analyser une fois par année pour les nitrates, substances dont les femmes enceintes et les enfants sont les plus vulnérables. Celles-ci peuvent réduire la capacité de l'hémoglobine à assurer le transport de l'oxygène dans le sang. Finalement, il faudrait, au moins une fois, effectuer une analyse pour y détecter la présence d'arsenic, qui est une substance cancérigène. Il faut prendre note que les dispositifs tels que les adoucisseurs d'eau, les filtres au charbon actif ou autres n'éliminent pas les principaux risques reliés à la santé.

Un laboratoire privé peut faire, pour vous, une analyse pour les contaminants mentionnés si haut. Dans le cas où il y aurait présence de ceux-ci, les experts pourront vous proposer un plan pour la réhabilitation de votre puits.

Pour une contamination aux bactéries, un plan de nettoyage du puits sera mis en place et généralement, en l'espace d'une semaine, tout est rentré dans l'ordre. Si la contamination présente se trouve à être de l'arsenic ou dans la famille des nitrates, un plan sera établi selon la concentration retrouvée dans l'eau. Dans plusieurs cas, l'installation d'un dispositif de  filtration spécifique pourrait s'avérer une bonne option.

Pour plus de détails, consultez le www.mddelcc.gouv.qc.ca ou le www.santeestrie.qc.ca.

Sur ce, je vous souhaite bonne semaine et je vous donne rendez-vous dans deux semaines pour ma chronique sur les demandes d'évaluations environnementales qu'exigent les institutions bancaires.


  A LIRE AUSSI ...

Accident et chute grave à Sherbrooke : la police enquête

Lundi 6 octobre 2025
Accident et chute grave à Sherbrooke : la police enquête
Un weekend bien rempli sur les patinoires estriennes

Lundi 6 octobre 2025
Un weekend bien rempli sur les patinoires estriennes
Élections municipales à Sherbrooke : Vincent Boutin mise sur l’économie locale et durable

Vendredi 3 octobre 2025
Élections municipales à Sherbrooke : Vincent Boutin mise sur l’économie locale et durable
NOS RECOMMANDATIONS
Une chaire de recherche à l’UdeS pour transformer les résidus miniers amiantés

Vendredi 3 octobre 2025
Une chaire de recherche à l’UdeS pour transformer les résidus miniers amiantés
Quoi faire ce weekend en Estrie ?

Jeudi 2 octobre 2025
Quoi faire ce weekend en Estrie ?
Liberté de parole, liberté d’expression, l’affaire Kimmel : les voix qui célèbrent nos idées

Mercredi 1 octobre 2025
Liberté de parole, liberté d’expression, l’affaire Kimmel : les voix qui célèbrent nos idées
PLUS... | CONSULTEZ LA SECTION COMPLÈTE...

 
200 cyclistes attendus à Magog Par Martin Bossé Mercredi, 1 octobre 2025
200 cyclistes attendus à Magog
L’alarme que personne ne semble percevoir Par François Fouquet Lundi, 6 octobre 2025
L’alarme que personne ne semble percevoir
Accident et chute grave à Sherbrooke : la police enquête Par Martin Bossé Lundi, 6 octobre 2025
Accident et chute grave à Sherbrooke : la police enquête
Liberté de parole, liberté d’expression, l’affaire Kimmel : les voix qui célèbrent nos idées Par Daniel Nadeau Mercredi, 1 octobre 2025
Liberté de parole, liberté d’expression, l’affaire Kimmel : les voix qui célèbrent nos idées
Le Centre de recherche du CHUS fête ses 45 ans Par Martin Bossé Jeudi, 2 octobre 2025
Le Centre de recherche du CHUS fête ses 45 ans
Débordements pendant le Homecoming à Lennoxville Par Martin Bossé Jeudi, 2 octobre 2025
Débordements pendant le Homecoming à Lennoxville
ACHETEZ EstriePlus.com
bannières | concours | répertoire web | publireportage | texte de référencement | site web | vidéos | chroniqueur vedette
2025 © EstriePlus.com, tous droits réservés | Contactez-nous