Société Arts & culture Sports Chroniqueurs Concours Annonces Classées

  JOURNAL LE HAUT-SAINT-FRANÇOIS / Actualité

Conférence de Joël Monzée à Dudswell

 Imprimer   Envoyer 
Pierre Hébert Par Pierre Hébert
pierre@journalhsf.com
Mercredi 9 avril 2014

À peine cinq personnes incluant l'organisateur de l'événement David Coquart et sa conjointe Anne-Claire Hyvert ont participé à la récente conférence de Joël Monzée intitulée « Les neurosciences au service du développement de l'enfant », Mieux comprendre pour mieux guider.

L'invité ne s'est pas formalisé du nombre de personnes, présentant dans un cadre plus intime, le contenu de son exposé. M. Monzée tentait de démontrer que l'utilisation de médicament comme le ritalin pour calmer les enfants pouvait être utilisé de façon abusive et bien cerner les causes pouvait permettre une intervention sans avoir recours à la médicamentation.

M. Monzée est docteur en neurosciences, psychothérapeute et directeur de l'Institut du développement de l'enfant et de la famille. Il est également professeur associé au département de psychiatrie, FMSS à l'Université de Sherbrooke et chroniqueur à l'Actualité médicale.

Évidemment déçu, David Coquart avait peine à expliquer ce manque d'intérêt envers le conférencier. « Dans notre esprit, on voulait éveiller les gens à autre chose, à regarder l'enfant plus humainement. Je suis déçu. J'imaginais 20 à 25 personnes, j'aurais été content. C'est difficile de faire bouger les gens. Je ne sais pas s'ils ont des préjugés envers la soirée, mais on n'est pas là pour parler de notre dossier personnel. On voulait avoir un professionnel pour mieux comprendre les enfants et mieux les guider pour sortir de la routine habituelle. Les gens n'auraient peut-être pas médicamenté leur enfant s'ils avaient su qu'il peut y avoir autre chose. On essayait de déclencher quelque chose pour apporter une solution plus adaptée », d'exprimer David Coquart.

Rappelons que le couple Coquart-Hyvert s'est vu retirer leur enfant de l'école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell pour une période indéterminée. Les autorités scolaires laissaient entendre que l'enfant avait un comportement inapproprié entraînant des signes de rejet de la part des autres élèves de l'école. On estimait également que la situation telle que vécue par l'enfant à l'école compromettait son développement et avait un impact négatif sur son cheminement scolaire. En conséquence, les autorités proposaient une offre de service en trois points pour réintégrer l'enfant soit: une évaluation cognitive, affective et comportementale, une évaluation en orthophonie et un suivi en psychoéducation. Les parents ont refusé l'évaluation proposée pour faire appel au service d'un professionnel externe. Pour l'instant, les parents dispensent la formation scolaire à la maison, mais sont convaincus que leur enfant est victime d'intimidation à l'école, ce qui expliquerait son comportement.

Conférencier

M. Monzée croit qu'il est de beaucoup préférable de travailler sur l'environnement de l'enfant plutôt que de privilégier une intervention médicamentée. Il estime que l'usage entre autres du ritalin peut causer plus de dommages sur l'enfant à long terme. « Au début, le ritalin peut stabiliser en attendant une intervention psychosociale. Quand on arrête la médication, c'est comme s'il n'y a pas eu d'intervention; l'enfant est pire et il faut augmenter la dose.» M. Monzée croit néanmoins qu'il peut y avoir des moments où la médication soit nécessaire pour éviter des drames, mais demeure convaincu qu'il y a moyen de faire autrement pour intervenir positivement sur l'enfant.

L'invité mentionne qu'il est important de travailler sur l'ambiance à la maison, créer une atmosphère agréable. Il est également possible d'outiller les enfants à réagir en donnant du sens à des choses qui pour lui n'en ont pas. « Il existe des exercices à faire avec les parents. Il faut entraîner l'enfant à se concentrer plus longtemps pour bien fonctionner à l'école. » Il faut également travailler sur les forces de l'enfant, d'insister M. Monzée et non sur les déficits. Il importe d'éveiller l'enfant à sa propre personnalité et l'aider à réagir le mieux possible comme la problématique de l'école. Il faut travailler sur l'aspect psychologique et neurologique. Le conférencier mentionne que l'enfant peut vivre des angoisses, du stress et qu'il ne soit pas en mesure de mettre des mots sur ce qu'il vit. Le jeune peut avoir un comportement dérangeant face à l'anxiété. Le conférencier ajoute que le stress a un effet sur les neurones. Il faut savoir décoder le comportement des enfants. « L'enfant bouge en classe lorsqu'il n'est pas bien. »

M. Monzée est d'avis que le diagnostic de TDA-H «  est comme un bateau où on met tout dedans. » Il faut laisser le temps aux enfants de grandir, leur donner de bonnes conditions qui affectent le développement de leur cerveau et ils vont être capables de rencontrer les épreuves de la vie.


  A LIRE AUSSI ...

Estrie : dix gagnants au Grand tirage de la santé 2025

Vendredi 29 août 2025
Estrie : dix gagnants au Grand tirage de la santé 2025
Quoi faire ce weekend en Estrie ?

Vendredi 29 août 2025
Quoi faire ce weekend en Estrie ?
Phoenix de Sherbrooke : l’alignement final confirmé pour le début de saison

Lundi 25 août 2025
Phoenix de Sherbrooke : l’alignement final confirmé pour le début de saison
test
NOS RECOMMANDATIONS
La Flambée des couleurs Magog-Orford : programmation des activités 2025

Mardi 9 septembre 2025
La Flambée des couleurs Magog-Orford : programmation des activités 2025
Vol au Carrefour de l’Estrie : la police recherche un suspect

Jeudi 11 septembre 2025
Vol au Carrefour de l’Estrie : la police recherche un suspect
Élections municipales 2025 à Magog : dates clés, nouveautés et mode d’emploi

Lundi 8 septembre 2025
Élections municipales 2025 à Magog : dates clés, nouveautés et mode d’emploi
PLUS... | CONSULTEZ LA SECTION COMPLÈTE...

 
Daniel Nadeau
Mercredi, 10 septembre 2025
Rien ne va plus, faites vos jeux !

François Fouquet
Lundi, 8 septembre 2025
Ceux qui s’en vont, ceux qui nous marquent

Le Wellington et le Well24 : la relève culinaire du Centre 24-Juin de Sherbrooke Par Martin Bossé Mardi, 9 septembre 2025
Le Wellington et le Well24 : la relève culinaire du Centre 24-Juin de Sherbrooke
Rien ne va plus, faites vos jeux ! Par Daniel Nadeau Mercredi, 10 septembre 2025
Rien ne va plus, faites vos jeux !
Police de Sherbrooke : un week-end marqué par un drame et la violence Par Martin Bossé Lundi, 8 septembre 2025
Police de Sherbrooke : un week-end marqué par un drame et la violence
Une rentrée culturelle ambitieuse au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke Par Martin Bossé Mardi, 9 septembre 2025
Une rentrée culturelle ambitieuse au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke
Un logo tout neuf pour les Serres St-Élie Par Martin Bossé Lundi, 8 septembre 2025
Un logo tout neuf pour les Serres St-Élie
Étude de l’Université Bishop’s : discuter du climat réduit l’écoanxiété chez les enfants Par Martin Bossé Vendredi, 12 septembre 2025
Étude de l’Université Bishop’s : discuter du climat réduit l’écoanxiété chez les enfants
ACHETEZ EstriePlus.com
bannières | concours | répertoire web | publireportage | texte de référencement | site web | vidéos | chroniqueur vedette
2025 © EstriePlus.com, tous droits réservés | Contactez-nous