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  CHRONIQUEURS / Les nouvelles rondes de René

Les nouvelles rondes de René

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Photo : Le chroniqueur René Dubreuil en compagnie Francois Veas, propriétaire du Vignoble Bromont (gauche), ainsi que son associé Dany Létourneau (droite).
René Dubreuil Par René Dubreuil
Lundi le 22 octobre 2018

Faire les vendanges en Estrie

La semaine passée, un groupe d'amis et moi sommes allés dans un vignoble estrien pour y faire les vendanges. Depuis plusieurs années, j'avais le goût de me rendre dans un vignoble afin d'amasser le raisin et participer à la production du vin. Ce fut pour moi un bonheur!

Nous nous sommes installés très tôt le samedi matin sur les terrains du Vignoble Bromont, propriété de François Vaes. Nous avons été reçus comme des rois par François et sa famille. Très tôt nous avons reçu notre formation sur la coupe des grappes de raisin. C'est qu'on ne coupe pas les raisins de n'importe quelle façon. Pendant plus de sept heures, nous nous sommes mis à la tâche afin d'aider François aux vendanges. Nous avons eu un plaisir fou, en plus de profiter de petites pauses pour quelques verres de blanc et de rouge.

François a acquis le vignoble Vitis en 2016 et l'a renommé le Vignoble Bromont. Il a étudié en agriculture pour ensuite devenir gestionnaire d'entreprise. Il a fait un retour à la terre en 2016 avec l'achat du vignoble. Il est constitué de plus de 7 500 vignes, de Frontenac noir, Frontenac gris, Frontenac blanc et de Marquette. Les 7 500 vignes permettent à François et son équipe de produire trois vins, soit le Nuit d'Octobre (rouge), le Blanc volage (blanc) et un rosé, La Première fois. Au total, plus de 4 000 bouteilles y sont produites. Les vins québécois sont généralement de très bonne qualité, mais je dois vous avouer que cette fois-ci, nous avons tous été charmés par ses vins. Ils sont sublimes. J'ai personnellement été charmé par son Blanc volage.

Le vignoble est ouvert de juin à novembre pour y faire la dégustation de leurs produits. Cette année, le vignoble a accueilli plus de 2 000 personnes. Vous pouvez vous procurer ces produits au marché IGA Couture de Sherbrooke et au Métro Plouffe de Magog, de même que dans quelques restaurants de la région. François et son équipe ont également plusieurs projets, dont celui de doubler la production dans un avenir très rapproché et de moderniser les installations.

L'an prochain, je vous invite à vous rendre dans un vignoble estrien en famille, ou entre amis, afin de passer une belle journée et d'y faire les vendanges. Vous passerez une journée fabuleuse dans le calme de la campagne, dans la beauté des couleurs d'automne, tout en dégustant des produits de chez nous.

Nous avons terminé notre journée devant un bon repas en plein air, un feu de camp et bien évidemment, quelques bonnes bouteilles de rouge et de blanc.

Merci François et Dany pour votre accueil et on se revoit l'an prochain, c'est inscrit à notre horaire.

 

Visite de la Maison Merry

Dernièrement, j'ai reçu l'invitation d'un ancien confrère de travail afin d'aller visiter la Maison Merry, à Magog, pour y faire une chronique. Sans attendre, j'ai accepté l'offre.

Pour la visite de cette maison ancestrale, Mme Sophie Charbonneau, directrice générale des lieux, m'a reçu chaleureusement. La visite a débuté avec un bref historique de la place. Cette maison est située au coin des rues Merry et Principale Ouest. Elle a été construite en 1821 par Ralph Merry, considéré comme le premier résidant et fondateur de la ville de Magog. Depuis ce temps, la maison a toujours été habitée par ses descendants. On compte aujourd'hui six générations.

La maison est divisée en trois. La partie originale, la plus ancienne, a été restaurée. Le corps secondaire a également été rénové et c'est à cet endroit que nous avons été accueillis lors de la visite des lieux. La troisième partie est le nouveau bâtiment. C'est à cet endroit que se situe l'exposition temporaire et où se tient l'été un espace musique où vous pouvez assister à des concerts. L'endroit donne aussi face au majestueux lac Memphré. 

Cette maison a été acquise par la ville de Magog après avoir été laissé à l'abandon pendant plus de 10 ans. La ville en est devenue propriétaire, car pour elle, il était important qu'elle devienne un point de rassemblement pour les citoyens et que ceux-ci puissent retrouver leurs origines. D'une valeur de plus de 3,5 millions de dollars, cet acte de sauvegarde du patrimoine a été divisé en trois. La ville de Magog a versé 1 million, la campagne de financement a permis d'amasser plus de 1,3 millions et le reste des sommes a été divisées entre les gouvernements provincial et fédéral.

En tout temps, on propose deux expositions. Une première, permanente, qui permet aux visiteurs de découvrir Ralph Merry et ses descendants. La seconde, temporaire pour deux ans, s'intitule Ma vie à la textile. Bien sûr, vous comprendrez que celle-ci parle de la vie quotidienne des employés du textile de Magog. Ces deux expositions ont été élaborées avec la complicité de la Société d'histoire de Magog.

L'extérieur de la maison a été aménagé afin que les visiteurs puissent y faire un pique-nique en tout temps. Je ne vous en dis pas plus sur cette impressionnante maison. Je vous invite plutôt à vous y rendre et y découvrir ainsi LE fondateur de Magog et les origines de cette ville. Les groupes scolaires sont aussi invités à prendre part aux activités de la Maison Merry.

Je vous invite aussi à vous rendre sur leur site Internet pour plus d'information: maisonmerry.ca.

 

Notre Dame de Paris

Même après 25 ans à faire le tour du monde, la comédie musicale Notre Dame de Paris est sans contredit un incontournable de la scène. Je dirais même un chef-d'oeuvre. Samedi dernier, j'ai assisté à la prestation de cette troupe de chanteurs et danseurs et j'ai été ébahi par leur performance. Ils n'ont surtout rien à envier à ceux qui les ont précédés dans les mêmes rôles.

D'après l'oeuvre de Victor Hugo, Luc Plamondon et Richard Cocciante (mise en scène de Gilles Maheu) ont su faire ressortir tout le talent des sept chanteurs présents sur la scène de la salle Maurice O'Bready. Que dire du décor grandiose qui ne cesse de se transformer après chaque chanson.

Mon coup de cœur est certes la prestation de la jeune Hiba Tawaji, dans le rôle d'Esmeralda. Elle a une voix d'une justesse incroyable et d'une force à couper le souffle. Angelo Del Vecchio, dans le rôle de Quasimodo, est aussi remarquable. Daniel Lavoie, avec la troupe depuis les tous débuts, est encore sur scène dans le rôle de Frollo. La jeune Valérie Carpentier, que nous avons connu au petit écran, était présente dans le rôle de Fleur-de-Lys; un plus petit rôle, mais elle a tout de même su mettre sa voix en valeur.

Les quatre représentations données au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke étaient à guichet fermé, preuve que l'oeuvre ne s'essouffle pas après tant d'année. Si vous n'avez pas eu la chance de voir ce spectacle musical et qu'il passe près de chez vous, n'hésitez surtout pas à vous procurer des billets, vous serez conquis.


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