La ministre du Sport, du Loisir et du Plein air, et
responsable de la région de l'Estrie, Isabelle Charest, accompagnée du
président-directeur général de la Sépaq, Martin Soucy, ainsi que du directeur
du parc national du Mont-Orford, Mario Landry, et du responsable des
infrastructures et des projets de développement du territoire, François Xavier
Regnault, a visité récemment les sentiers de ski de fond restaurés du parc. Ces
travaux, réalisés au coût de 1,4 million de dollars, visent à prolonger la
saison de ski de fond au grand bonheur des amateurs de plein air.
Le réchauffement climatique affecte de plus en plus la durée
de la saison de ski, particulièrement dans le sud du Québec. Pour y faire
face,km de sentiers ont été entièrement retravaillés grâce à des opérations de
terrassement et de rechargement granulaire, un mélange de gravier, de sable et
de pierre concassée. Ces améliorations optimisent le drainage des pistes,
facilitant la rétention de la neige et permettant une ouverture plus hâtive
ainsi qu'une fermeture plus tardive.

Outre la prolongation de la saison, ces travaux assurent une
meilleure sécurité des usagers en corrigeant le profil de certaines pistes et
en facilitant le travail des opérateurs de dameuse chargés de l'entretien
quotidien.
Un chantier mené dans le respect de l'environnement
Les responsables du parc national du Mont-Orford ont veillé
à ce que les travaux se déroulent dans le respect du milieu naturel. L'équipe
de conservation du parc a participé à toutes les étapes du projet afin de
minimiser les impacts sur la faune et la flore locales.
Des ponceaux vétustes ont été remplacés par des arches en
tôle forte, permettant de rétablir le lit naturel des cours d'eau et de
faciliter le passage des poissons et amphibiens. Les espèces animales présentes
ont été temporairement relocalisées, et les sols contenant des plantes
exotiques envahissantes ont été retirés puis disposés dans un site homologué.
Un projet exemplaire d'adaptation et de durabilité
Pour la ministre Isabelle Charest, ces travaux démontrent
l'importance d'adapter les installations sportives aux nouvelles réalités
climatiques :
« Grâce aux améliorations apportées, nous pouvons prolonger
la saison de ski de fond et offrir aux amateurs de plein air plus d'occasions
de bouger et d'admirer la beauté du parc national », a-t-elle souligné.
De son côté, Martin Soucy, PDG de la Sépaq, a rappelé que ce
chantier s'inscrit dans une démarche de long terme :
« Le réchauffement climatique représente un défi pour la
pratique de certains sports d'hiver. Les travaux réalisés visent à maintenir la
qualité et l'accessibilité des activités dans nos parcs. »
En adaptant ses infrastructures aux changements climatiques,
le parc national du Mont-Orford devient un modèle de gestion durable du plein
air. Ces travaux témoignent d'un engagement concret pour préserver la pratique
du ski de fond - un sport emblématique du Québec - dans un avenir où la neige
pourrait se faire plus rare.
Source : newswire.ca