Maximiser le potentiel de la chaine de valeur agroalimentaire de la région, favoriser le développement économique et la création d'emplois : voilà la mission du Centre de valorisation de l'aliment (CVA) qui devrait ouvrir ses portes à Sherbrooke en 2017.
Le Centre de valorisation de l'aliment (CVA) pourrait voir le jour au cours de la prochaine année dans le Parc industriel régional de Sherbrooke. Ce projet, présenté comme un futur centre multifonctionnel, offrira des services aux entreprises et des installations de transformation alimentaire conformes aux normes gouvernementales.
« Le centre sera axé sur l'agroalimentaire. Ce sera une bâtisse plus du type transformation industrielle avec des cuisines de préparation pour préparer différents types d'aliments, explique Ashley Wallis, propriétaire de VERTige ferme urbaine. On peut retrouver de l'équipement de performance pour le volume. L'idée, c'est de louer les cuisines aux petites, moyennes et grandes entreprises. On va avoir un espace locatif à long terme également. »
« Tout dépendamment des cuisines, on essaie de ratisser le plus large possible. On veut que nos équipements roulent en continu. Ça fait presqu'un an qu'on est en consultation auprès des entreprises pour connaitre les grands besoins. On veut être un outil pour aider les entreprises à faire un test de marché », ajoute M. Wallis.
Afin de permettre au public de goûter aux différents produits, un centre de dégustation sera sur place. « Les gens pourront oui acheter les produits sur place, mais aussi tester le marché des entreprises. C'est un accès direct aux clients pour l'étude de marché », fait valoir M. Wallis.
Un premier modèle au Québec
L'arrivée de ce type de CVA à Sherbrooke sera une première au Québec. « Ce sera le premier modèle au Québec. Ce n'est pas un projet pilote, car il y en a aux États-Unis, par exemple. On essaie de prendre les meilleures compositions pour s'adapter au marché. On a une approche proactive au niveau des entreprises et pour faire des suivis », souligne M. Wallis.
Pour le moment, on ne connait pas le nombre d'entreprises qui participeront à l'expérience. Chose certaine, plusieurs ont été approchées, précise M. Wallis.
« Je dirais qu'on a fait une bonne étude et qu'on a consulté plusieurs entreprises. Plusieurs sont intéressées à différents stades. En règle générale, ce sera des entreprises de la région, mais on aura aussi des partenaires externes », illustre M. Wallis.
Plusieurs répercussions positives seront possibles, selon Ashley Wallis : « On parle de quelques employés de façon directe, mais économiquement, on pourra faire des économies avec une bonne gestion du temps. On pourra réduire le gaspillage alimentaire également. On ne veut pas se limiter à un produit ou une entreprise. On veut trouver des connexions. »
Éventuellement, le CVA voudra aussi mettre en place des programmes pour réduire le gaspillage alimentaire, valoriser l'économie de partage et favoriser la collaboration entre diverses entreprises. Un projet pilote d'agriculture urbaine pourrait aussi voir le jour dans le cadre du CVA. Pour se faire, une collaboration avec la Ville de Sherbrooke aura lieu.
La journée d'inauguration du projet n'est pas encore connue, car le projet est évolutif et pas encore complètement finalisé. « On projette l'échéancier à la fin de l'automne pour commencer la construction du bâtiment. C'est ce qu'on prévoit pour 2017 et des investissements considérables seront nécessaires », termine M. Wallis.