Deux hommes de 21 et 19 ans se sont rendus par eux-mêmes au Service de police de Sherbrooke (SPS) concernant une histoire de services de tatouages permanents offerts à de jeunes adolescents dans le secteur de Saint-Élie. Pour le moment, aucune infraction criminelle ne semble avoir été commise en lien avec cette histoire.
Vendredi en fin de journée, le Service de police de Sherbrooke a reçu comme information que deux hommes s'étaient présentés au parc Ma-Villa dans le secteur de Saint-Élie pour offrir aux jeunes adolescents sur place des services de tatouages permanents.
« Ils offraient de signer des contrats, explique Martin Carrier, porte-parole du SPS. À ce moment-là, ils se sont fait prendre par le gardien de parc, employé sur place. Ils ont donc quitté les lieux. Ç'a créé un peu un combat dans le secteur de Saint-Élie. Dans les médias sociaux, cet événement-là a commencé à circuler. »
De son côté, le SPS avait ouvert une enquête selon les informations qu'il avait reçues. « Ç'a tellement circulé en fin de semaine, que cette nuit, deux gars de 21 et 19 ans se sont présentés au poste par eux-mêmes en disant que c'était eux les tatoueurs de Saint-Élie, souligne M. Carrier. Ils ont avoué avoir fourni des contrats et qu'ils regrettaient leur geste. Personne ne s'est fait tatouer. »
Ce matin encore, l'enquête demeure ouverte par le SPS à savoir si un crime a été commis ou bien une infraction criminelle ou une infraction à règlementation municipale. « À première vue, au niveau criminel, il ne semble pas avoir d'infraction, commente Martin Carrier. Ça reste encore à déterminer. Ça nous amène aussi à dire qu'il faut être prudent avec ce genre de choses au niveau de la salubrité. On a aussi fourni l'info à la Santé publique. Il y a des risques associés à ça, c'est certain. »
Par ailleurs...
Le Service de police de Sherbrooke a procédé à l'arrestation d'un homme de 20 ans inconnu de ses milieux vendredi concernant une histoire de bombe au chlore qui avait été déclenchée sur la rue Pasteur le 2 août dernier.
« C'est l'enquête et les informations reçues du public qui nous ont menés à ce gars-là, explique Martin Carrier. Il a été arrêté et interrogé vendredi en soirée et remis en liberté sous une promesse de comparaître. Il va être accusé de méfaits. »
Rappelons que le 2 août, vers 21 h 45, l'individu a déposé dans une boîte aux lettres sur la rue Pasteur un dispositif avec du chlore. « Ça l'a explosé et il y a eu détonation, rappelle M. Carrier. Ça l'a fait des méfaits sur la maison et il y a eu projection de chlore. C'est quand même quelque chose d'assez dangereux. Il n'y a eu personne de blessé à ce moment-là. »
L'interrogatoire n'a pas permis au SPS de savoir s'il y a un lien à faire avec les résidents de la maison. « L'enquête se poursuit à savoir s'il y a des complices, indique M. Carrier. C'est une question qu'on peut se poser et on creuse encore de notre côté à comprendre le pourquoi du geste. »