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  CHRONIQUEURS / Deux mots à vous dire

On vient qu’on s’habitue

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Cette chronique n'est pas politique. Du moins pas au sens où on l'entend habituellement. On entend habituellement par politique ce qui a trait aux partis politiques. Et, généralement, ces conversations ne volent pas haut. Ça se limite à
- Ouin, parce que tu penses que l'autre est mieux ?

L'autre, c'est celui du parti de l'autre. Pas de grands débats d'idées là-dedans!

Cette chronique est politique au sens plus large.

Je suis déçu. Pas mal, à part ça. Déçu de constater qu'on ne tient pas les engagements qu'on prend. Déçu de voir qu'on camoufle la vérité sous de belles phrases vides destinées à nous endormir un peu plus.

Je constate, par exemple, qu'on n'atteindra pas la cible du 85% des patients qui pourraient compter sur un médecin de famille à la fin de l'année. Ce qui me déçoit le plus, c'est qu'on ne dira pas qu'il y a là-dedans un constat d'échec. Le ministre Barrette va remettre ça dans la cour des médecins et, au pire, il remontera aux années 1990 pour tout remettre sur le dos de Lucien Bouchard.

Un classique. Décevant classique, mais classique pareil.

Je constate que Trudeau ne tient pas ses engagements en ce qui a trait au mode électoral. Il admet aujourd'hui que, comme la solution qui se dessinait n'était pas la sienne, il ne fera rien. Ce qui me déçoit n'est pas tant le constat que rien ne changera. Non, c'est tout cet écran de fumée pour faire en sorte qu'un engagement prenne le bord élégamment. L'écran de fumée servant, essentiellement, à masquer le fait qu'il n'a jamais voulu aller dans ce sens-là. L'important était d'être élu.

Ça fait un bout que je constate des choses qui ont été faites sous des prétextes nébuleux. C'est vrai aussi au municipal. Pas besoin d'être un grand organisateur d'événements pour constater que l'établissement d'un centre foires le plus loin possible des hôtels et restaurants n'était pas l'idée du siècle. Pourtant, à l'époque, c'était une question de « vis ou meurs ». Il fallait qu'il soit là...

Non, cette chronique n'est pas politique au sens traditionnel. Elle l'est au sens personnel. Au sens de certaines déceptions personnelles très profondes.

C'est là que le reportage a commencé aux nouvelles de la télé régionale. Et je me suis mis à écouter certains témoignages lors des cérémonies de la fête du Canada. Pas tant ceux des politiciens, mais bien ceux des gens qui ont reçu la citoyenneté canadienne.

Ils étaient unanimes à parler du climat de paix qui règne ici. De la tolérance, voire l'ouverture d'esprit des citoyens (en général, disons...). De cette terre qui est devenue, pour eux, un havre de paix dans lequel ils reprennent espoir pour la reconstruction de leur vie en terre étrangère.

Là, je me suis dit « on vient qu'on s'habitue à ça ». À ce climat de paix, à la beauté des lieux. À cette ouverture d'esprit relative qui règne en nos terres.

Ça prend quelqu'un de l'extérieur pour nous le rappeler.

Et c'est justement au nom de ces témoignages que j'insiste sur le fait qu'il faut exiger de l'honnêteté réelle de nos élus. Honnêteté morale avant l'honnêteté légale. Et qu'on se le dise: on n'est pas honnête juste parce que le système n'a pas réuni de preuves suffisantes contre nous. Une personne qu'on n'accuse pas n'est pas nécessairement honnête. Elle est juste non coupable. Et parfois innocente... L'honnêteté vient bien avant ça!

C'est bien beau les arcs-en-ciel et les licornes, mais on ne peut, par exemple, laisser planer une promesse d'intervention aux enfants de Raïf Badawi et, après, renoncer à intervenir au nom de nos transactions monétaires avec le pays fautif.
Les grands discours de paix et d'ouverture ne sont que du vent sans les actions.

Être beau, grand, ouvert et tolérant, comme pays, c'est quelque chose qu'il faut entretenir. Et assumer, d'abord et avant tout...


Clin d'œil de la semaine

Mes parents ne nous permettaient de manger des chips que le dimanche après-midi, en quantité limitée. Me semble que les chips étaient meilleures quand on en appréciait la rareté...

 


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