Alors que le gouvernement du Québec annonce de nouvelles mesures restrictives, le Service de police de Sherbrooke (SPS) implantera un plan d'état d'urgence, qui touchera son personnel à partir du 17 janvier.
Le SPS avait déjà mis en place un tel plan d'urgence en mars 2020, au début de la pandémie. Celui-ci permet à la direction de changer ou d'allonger les heures de travail des policiers. Les agents peuvent même être demandés à travailler lors de leurs jours de congé.
« Cette déclaration d'urgence donne de la flexibilité de gestion à la direction, pour une réponse optimale », indique par voie de communiqué Martin Carrier, porte-parole du SPS. Il ajoute que cette mesure consiste à fournir une meilleure marge de manœuvre alors que les événements tendent à évoluer rapidement.
« La direction a pour objectif principal de protéger ses membres afin que ces derniers puissent demeurer disponibles et habiles à répondre aux citoyennes et citoyens de la Ville de Sherbrooke. L'implantation du plan de contingence pandémie a également pour objectif de protéger notre personnel », mentionne également le relationniste.
Le SPS souligne que les services à la population sont maintenus et que des mesures sont en place pour les interventions impliquant la COVID-19. Les citoyens qui souhaitent entrer en contact avec le corps policier peuvent composer le 911 lors d'une situation nécessitant une assistance immédiate et le 819-821-5555 pour toutes autres situations.
Alors que cette mesure a durée pour une période d'un mois au printemps dernier, aucune date de fin d'urgence n'a encore été précisée pour celle qui sera mise en place dans les prochains jours.
D'ailleurs, le SPS suivra attentivement la conférence de presse de la Vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault.