Une coalition de groupes environnementaux du Québec, dont fait partit Goldboro, parlons-en !, demande aux parties prenantes autour du projet de terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) de Pieridae Energy Ltd. à Goldboro de renoncer à soutenir le projet de terminal, que ce soit financièrement ou en transportant le gaz naturel de l'Alberta à la Nouvelle-Écosse.
Le groupe citoyen estrien Goldboro, parlons-en ! tiendra sa première soirée d'information ce vendredi 15 novembre à 18h30 au Baobab - Café de Quartier, situé au 1551 rue Dunant à Sherbrooke. Cette soirée a pour but de d'informer les citoyens et les citoyennes de la région sur les conséquences environnementales de ce projet. De plus, ils et elles seront inviter à agir ici en Estrie, afin de démontrer aux parties prenantes de la non-acceptabilité sociale autour de Goldboro LNG.
L'acheminement du gaz de l'Alberta vers la Nouvelle-Écosse demandera l'expansion du Trans Québec-Maritime (TQM) et du Portland Natural Gas Transmission System (PNGTS). En effet, le TQM, dans sa portion entre Montréal et East Hereford fonctionne déjà à sa pleine capacité de 200 millions de pieds cubes par jour, alors que l'approvisionnement du terminal en demandera 1,3 milliards. "Nous refusons que TransCanada ou Énergir, les opérateurs du TQM, construisent un nouveau tuyau dans le sud du Québec pour faire sortir le gaz toxique de l'Alberta.
«Nous avons déjà barré la route au pipeline Énergie Est de TransCanada, et nous promettons de récidiver contre un dédoublement du tuyau pour alimenter le terminal de Goldboro » explique Alexandre Ouellet, Porte-parole de la campagne Goldboro, parlons-en!.
"À l'heure où tous les combustibles fossiles doivent rester sous terre, nous trouvons indécent que l'Allemagne, après avoir interdit la fracturation chez elle, finance des projets de fracturation dans l'ouest canadien et dans l'est du Québec" estime Alexandre Ouellet.
Le terminal Goldboro aurait une capacité de production de 10 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par année. Ce gaz proviendrait majoritairement de l'Ouest canadien, où la compagnie a finalisé l'acquisition de Ikkuma Energy, mais également du shale de Marcellus, aux États-Unis, ainsi que de l'Est du Canada (Québec,
Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse). L'approvisionnement en gaz du terminal Goldboro nécessiterait le forage d'au moins 125 nouveaux puits par année.
source: Alexandre Ouellet