Le Centre mère-enfant du CIUSSS de l'Estrie-CHUS sera un réel milieu de vie pour les patients qui y séjourneront. En effet, au-delà de prodiguer les meilleurs soins de santé possible, ce nouvel établissement offrira également un environnement vert : mur solaire, toiture verte, et lumière naturelle.
Le CIUSSS de l'Estrie-CHUS a partagé l'évolution des plans du nouveau Centre mère-enfant qui devrait voir le jour en 2021. Ce qu'on remarque de prime abord, c'est que ce bâtiment deviendra un milieu de vie pour les patients qui y séjourneront. L'accent a notamment été porté sur l'humanisation et l'environnement vert.
Afin d'assurer le bien-être des patients, le Centre mère-enfant assurera un apport de lumière naturelle équitable dans le bâtiment. « On a essayé à l'intérieur des aménagements de maximiser le plus possible les apports de lumière naturelle à l'intérieur du projet, explique Stéphane Langevin, architecte chez St-Gelais Montminy et associés (STGM). À l'intérieur des corridors du Centre mère-enfant, ça va donc devenir un milieu de vie en ayant accès à l'extérieur en tout temps. Ça va donc améliorer le bien-être intérieur », ajoute-t-il.
Outre la lumière naturelle, le nouvel établissement mettra aussi sur pied un mur solaire et des toitures vertes afin de donner une vue plus agréable aux patients.
« En ayant une orientation idéale, on pourra mettre sur pied un mur solaire, soutient M. Langevin. Il y aura donc un apport solaire pour le chauffage du bâtiment. Je ne peux donner aucun chiffre, car on est encore à l'étape de concept, mais ça contribuera beaucoup à l'efficacité énergétique », assure-t-il.
Démolition du garage des ambulances
Le projet du Centre mère-enfant s'installera sur une superficie de 26 400 mètres carrés. Afin de maximiser les déplacements d'un endroit à l'autre, le garage actuel des ambulances sera démoli pour être reconstruit au deuxième niveau du nouveau bâtiment, où se situera également la future urgence.
« Il y avait une petite contrainte au niveau du garage des ambulances, précise l'architecte. Si on le conservait, on éloignait la nouvelle infrastructure d'une quarantaine de pieds du bâtiment existant. Le fait de monter l'urgence au niveau 2, on est donc obligé implicitement d'accéder avec les ambulances à ce niveau. Une rampe d'accès sera donc construite », indique-t-il.
Rappelons que la construction sera effectuée sur le stationnement public près de l'aile 6. Ces changements engendreront le déménagement du stationnement et l'aménagement éventuel d'un stationnement souterrain. Ces modifications permettront notamment 6 places pour les adolescents à l'hôpital de jour en pédopsychiatrie, 10 civières à l'urgence pédiatrique, 18 chambres de maternité, quatre salles d'examen, 14 civières, et la liste s'étire encore.
« On se doit de redonner à l'établissement la même quantité de stationnements, assure M. Langevin. Peu importe le chantier, le nombre de stationnements ne sera pas diminué. »
Dans le nouveau Centre mère-enfant, tout sera pensé pour regrouper les zones critiques. « Il y a une question de temps lorsqu'on fait une intervention en urgence, rappelle M. Langevin. Les temps de déplacements deviennent donc importants. Dès l'arrivée des ambulances, on a essayé de situer les circulations critiques les plus proches possible de manière à diminuer les temps d'interventions », note-t-il.
Précisons que la première pelletée de terre aura lieu en 2018 et que les investissements sont évalués à 198 M$. Le gouvernement du Québec investira une somme de 179,6 M$, tandis que le CIUSS de l'Estrie - CHUS et la Fondation du CHUS dépenseront respectivement 6,3 M$ et 12 M$.