Le stationnement se fait rare aux abords du Centre de santé
Carillon. Le Dr Jacques Lacaille, qui pratique à cet endroit, s'est présenté
devant les élus lundi dernier, afin de dénoncer la situation de plus en plus
problématique dans le secteur.
C'est armé d'une pétition qui compte quelque 2000 signatures
que le Dr Lacaille est venu défendre l'intérêt de ses patients. En réaménageant
une parcelle de terrain qui lui appartient, la Ville a du même coup sabré dans
le nombre de places accessibles à la clientèle qui dispose désormais de 13
stationnements l'été et de 11 l'hiver.
« Lorsque les cinq médecins de la clinique travaillent
en même temps, il ne reste que six places de stationnement pour les patients de
ces médecins. Ce qui laisse peu d'espace pour les clients de la pharmacie et
les autres professionnels de la santé », explique le Dr Lacaille.
La Ville de Sherbrooke affirme avoir procédé à ces travaux
pour une question de sécurité. Ayant offert divers scénarios de remplacement
aux dirigeants de la clinique médicale, les deux partis n'ont visiblement pu en
venir à une entente.
« Il y avait des espaces de stationnements au nombre de
sept qui étaient tous inclus dans l'emprise de la rue. Donc on a essayé de
trouver avec M. Lacaille un compromis pour régulariser cette entrée »,
explique pour sa part Jocelyn Grenier, chef de division au niveau de la circulation et
de l'infrastructure urbaine.
Le conseiller municipal du secteur, Marc Denault, estime
pour sa part que la Ville a su démontrer de l'ouverture dans ce dossier en
proposant même des vignettes aux employés du Centre médical.
« Je pense que la solution serait de demander au Dr
Lacaille que ses employés se stationnent dans la rue, avec une vignette pour
justement, permettre à la clientèle vulnérable d'être stationnée plus proche »,
a-t-il précisé.
Lui-même client de cette clinique, le maire Bernard Sévigny
affirme être au fait de la situation. Il confirme que les travaux et compromis
proposés ont été fait « dans les règles de l'art ».