En
Estrie, il existe plusieurs camps pour enfants aux besoins particuliers.
Dysphasie, autisme et autres déficiences motrices, auditives ou visuelles, tout
le monde y trouve son camp! Camp de vacances ou camps de jour, plusieurs possibilités
s'offrent aux enfants.
Depuis
maintenant quatre ans, Dysphasie Estrie
organise un camp qui répond aux besoins spécifiques des enfants de cinq à 17
ans, comportant un trouble neurologique qui atteint le développement en
général. Pour ces enfants atteints de dysphasie. L'aspect le plus visible
concerne souvent le langage.
« Nous
avons une équipe d'encadrement qui est formée pour faire face à ce trouble.
Nous organisons des activités qui permettent de surmonter leur difficulté.
Toujours en gardant l'esprit du jeu et du plaisir, tout est prévu pour que les
enfants évoluent, peu importe leur niveau », précise la directrice
générale de l'organisme, Maryse Le meur.
Pendant
sept semaines, les 35 enfants inscrits au camp auront la chance de s'épanouir à
travers différentes activités adaptées à leurs besoins.
« Nous
nous servons aussi de la force que chaque éducateur possède afin de rendre
l'expérience unique et enrichissante. Comme nous ne pouvons pas guérir cette
maladie, nous pouvons seulement les aider à mieux apprendre », ajoute la
directrice générale.
De
son côté, le Centré-questre Tandem offre
également un camp de jour qui permet aux enfants autistes légers de bénéficier
de ses activités.
Disponible
du mardi au jeudi au sein du groupe débutant, les enfants de sept à 12 ans ont
la chance de travailler sur leur confiance en eux et leur équilibre grâce à la
complicité des chevaux.
« Malheureusement,
les ressources financières ne nous permettent pas d'embaucher un éducateur
spécialisé. Nous aimerions être capable, un jour, d'offrir ce service
particulier qui pourrait marier le contact avec l'animal et les besoins de ces
enfants », mentionne, passion dans la voix, Jolaine Duteau, propriétaire
du centre équestre.
Pour
Océane Rajotte, pas question de passer
l'été à la maison! Pour cette jeune autiste de sept ans, le camp de jour est
une belle alternative aux vacances d'été.
Cette
fois-ci, elle participera au camp de jour de la Ville de Magog, accompagnée
d'une éducatrice.
« Ça
nous a séduit, en tant que parents, de voir que la Ville mettait à notre
disposition une éducatrice qui accompagnerait notre fille pendant son camp.
Océane aura donc la chance d'aller dans un camp pour enfant tout à fait normal,
avec des gens qu'elle connaît et qu'elle côtoie déjà, ce qui facilitera
peut-être son intégration », explique le papa d'Océane, Claude Rajotte,
qui rappelle que les autismes ont souvent besoin de routine pour être bien et
éviter les crises.
Dans
ce combat de tous les jours, chaque parent donne sans compter pour que leur
enfant ait le meilleur, et les camps n'y font pas exception!