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Contaminant dans le lac Memphrémagog : Sherbrooke demande au ministère de l’Environnement de réviser sa position

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Photo : Archives Estrie Plus
Mercredi le 10 mars 2021

Mercredi matin, la Ville de Sherbrooke a tenu une séance extraordinaire du conseil municipal afin de notamment adopter une résolution demandant au ministère de l'Environnement du Québec (MELCC) de réviser sa position concernant la protection du lac Memphrémagog.

Ainsi, Sherbrooke demande « de faire état de la situation et de protéger le lac Memphrémagog qui est la source d'eau principale de plus de 175 000 personnes et de mettre tous les efforts politiques requis, ainsi qu'exiger la mise en place d'un moratoire à caractère permanent, afin de ne plus acheminé le lixiviat à la station d'épuration à la station des eaux usées à la municipalité de Newport au Vermont ».

La résolution demande également de garder, de façon permanente, le moratoire mis en place en 2019 aux États-Unis afin d'interdire l'acheminement du lixiviat du site d'enfouissement de Coventry, dont l'émissaire est localisé dans le lac Memphrémagog.

Cette demande est faite puisque des analyses réalisées par le ministère de l'Environnement en automne dernier ont démontré que des traces de substances polyfluoroalkyliques (PFAS), des composés toxiques, ont été retrouvées à l'usine de traitement d'eau J.M-Jeanson. L'eau contaminée provenait du lac Memphrémagog, qui est la source d'eau potable pour 155 000 Sherbrookois.

« À Sherbrooke, nous avons la chance de produire de l'eau potable à partir d'une chaîne de traitement qui n'utilise aucun produit chimique. Nous devons y voir maintenant », indique le maire de la Ville de Sherbrooke, Steve Lussier.

Selon ses dires lors de la séance extraordinaire, ces contaminants viendraient altérer la qualité de l'eau à long terme.

« C'est un dossier qui nous tient à cœur à Sherbrooke. C'est notre source d'eau potable, donc on veut la protéger. Pas juste pour les prochaines années de moratoire, mais bien pour des centaines d'années », ajoute la présidente du comité de l'environnement de la Ville de Sherbrooke, Karine Godbout lors de la rencontre virtuelle.

Une substance déjà présente

Comme mentionné plus haut, un moratoire a été mis en place afin d'empêcher ces composés toxiques, également appelés « jus de poubelle », de se retrouver dans cette source d'eau potable. Celui-ci est en vigueur jusqu'en 2023.

Pour le renouveler, la Ville de Sherbrooke souhaite faire une rencontre rapidement avec les ministères de l'Environnement des gouvernements provincial et fédéral sur la question. D'ailleurs, elle espère plus qu'un autre quatre ans. Elle veut qu'il dure dans le temps pour assurer la protection de son eau potable.

« Nous sommes préoccupés par la présence des contaminants retrouvés à la prise d'eau de la Ville de Sherbrooke puisque le composé perfluoré retrouvé en plus forte concentration dans l'eau brute de la ville correspond exactement au composé perfluoré qui s'avérait majoritaire dans le lixiviat de Coventry en 2018. Il nous est difficile de ne pas faire de parallèle entre la présence des contaminants à notre prise d'eau brute et le transport du lixiviat de Coventry à la station d'épuration des eaux usées de Newport », explique Jean-Pierre Fortier, chef de la Division de la gestion des eaux et de la construction de la municipalité, par voie de communiqué.

« Ce ne sont pas seulement les composés perfluorés qui nous inquiètent, mais bien les milliers d'autres contaminants émergents qui composent de telles soupes chimiques et dont les répercussions sur la santé humaine et l'environnement sont encore méconnues. Comme société, nous devrons réfléchir collectivement à cette problématique, mais aujourd'hui nous avons l'occasion de protéger un bassin d'eau brute cristallin et les autorités compétentes doivent penser et agir en ce sens », renchérit Mme Godbout.

La Ville de Sherbrooke désire donc débuter les discussions le plus rapidement possible puisqu'elle prétend qu'il y a une certaine urgence dans le dossier. 



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