Le projet de loi 13, qui permettra à près de 450 000 jeunes de voter dans leur établissement d’enseignement, a été adopté cette semaine, au bonheur de Serge Cardin.
« C'est une autre mesure d'intégrité qui s'ajoute à la nouvelle loi sur le financement des partis politiques, à la loi sur l'octroi des contrats gouvernementaux et à celle qui exige la démission des élus municipaux accusés d'actes criminels pendant leur mandat. Le gouvernement est passé de la parole aux actes afin de restaurer la confiance entre les électeurs et la classe politique et c'est une bouffée d'air frais pour le Québec », s'exprime le député de Sherbrooke.
L'adoption du projet de loi 13 permettra aux étudiants de voter dans les centres de formation professionnelle et dans les établissements d'enseignement collégial et d'enseignement universitaire. Les étudiants pourront ainsi voter sur place dans leur institution de formation ou d'enseignement pendant une période de quatre jours à la fin de la période électorale. Ils pourront voter à distance afin que leur vote soit comptabilisé dans la circonscription de leur domicile. De cette façon, les étudiants qui doivent quitter leur région pour étudier pourront continuer d'y voter sans avoir à s'y déplacer le jour du scrutin.
« En adoptant le projet de loi 13, nous envoyons un message aux jeunes Québécois : votre point de vue est important pour nous. Il est essentiel pour le Québec que les jeunes se fassent entendre et qu'ils participent et contribuent au débat politique. Parce que dans le fond, c'est eux, l'avenir de notre démocratie » a ajouté M. Cardin.
Pour le député de Sherbrooke, le travail accompli par le ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne, Bernard Drainville, et le député de Laval-des-Rapides et adjoint parlementaire à la première ministre (volet jeunesse), Léo Bureau-Blouin, est responsable en bonne partie de l'unanimité des parlementaires pour adopter le projet de loi 13.
« Une fois de plus, le parti Québécois réussit à rallier les partis d'opposition pour l'adoption unanime d'un projet de loi et ce n'est pas un hasard. Avec notre gouvernement, avec notre formation politique, au-delà de la partisanerie, ce qui compte vraiment, c'est l'intérêt de notre démocratie. Et ça, ça passe aussi par une plus grande participation des jeunes à la vie politique », a conclu le député de Sherbrooke.
Crédit photo : Feus, Université de Sherbrooke
Source : Sébastien Aubé, attaché politique principal de Serge Cardin