La Ville de East Angus devrait acquérir le terrain du Club de golf East Angus. Une entente est intervenue avec le propriétaire Cascades Canada ULC. C'est à la séance régulière de lundi que les élus devaient adopter par résolution l'acquisition par don de charité.
Malheureusement, le journal était déjà imprimé au moment de la séance municipale, mais les conseillers étaient vraisemblablement d'accord. Il ne restait qu'à entériner la décision. Le maire d'East Angus, Robert Roy, mentionne que la municipalité ne débourse aucun argent. Elle émettra un don de charité à Cascades Canada ULC pour le montant équivalent à la valeur du terrain soit 1,5 M. $. « Il fallait assurer une pérennité pour le golf. C'est important pour nous. Le golf est un attrait pour la Ville, mais il fallait être sage dans notre décision. La Ville n'injectera pas d'argent, on va penser à nos infrastructures. »
M. Roy mentionne que les négociations avec Cascades se sont avérées un exercice de longue haleine. L'entreprise est propriétaire du terrain alors que le club de golf est propriétaire des bâtiments, du restaurant et des équipements. C'est lui qui gère le fonctionnement. Il existait donc deux entités. Le club continuera à payer un loyer à la Ville, d'ajouter M. Roy tout comme il le faisait avec Cascades, mais à moindre coût, vraisemblablement l'équivalent des taxes municipales.
Heureux
Le président du comité du Club de golf, Richard Bibeau, se réjouit de la nouvelle. « On est bien content que la Ville reprenne ça. On va collaborer à 100 %. Notre objectif est toujours de s'autofinancer. » Interrogé à savoir si le club était en bonne santé financière, M. Bibeau mentionne « il faut faire attention; on n'est pas à l'abri de la température. » Il appert dans l'entente avec la Ville que Cascades aurait effacé une dette à long terme de 66 000 $. Toutefois, le club aurait une marge de crédit de 80 000 $ dont elle essaie d'en rembourser une bonne partie. Malgré les efforts et une gestion serrée du club, M. Bibeau souhaite pouvoir compter sur la municipalité en cas de coup dur. Le maire laisse entendre que les autorités municipales pourront donner un coup de main pour aider, mais pas question d'injecter des argents.