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  CHRONIQUEURS / Le communicateur

Un père oublie

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Jean-Marc Donahue Par Jean-Marc Donahue
Jeudi le 26 octobre 2023

Bonjour!

Malheureusement les guerres, de tous les azimuts continuent certes, vu notre bon coeur, à nous préoccuper. Mais la vie se doit de continuer chez nous, au Québec. Allons donc de l'avant ! Voilà pourquoi je vous présenterai, plus à fond, cet homme exceptionnel qu'est Dale Carnegie. Par la suite nous entreprendrons notre conquête de son savoir. D'ailleurs la semaine dernière je vous laissé avec la liste complète de ses livres et réalisations. 

DALE CARNEGIE, D'OÙ SORT-IL?

Il est né en novembre 1988 et décédé en 1955. Mais que de chemin parcouru entre ses deux dates. Oh que oui !

L'histoire personnelle de Dale Carnegie est surprenante. Né dans un milieu défavorisé à Maryville, dans le Missouri, aux États-Unis, Dale Carnegie a d'abord travaillé dans la ferme familiale. Il a rejoint par la suite les rangs des orateurs les plus persuasifs et des chefs d'entreprise les plus respectés, et compte aujourd'hui parmi les auteurs internationaux à succès. Plus de 40 millions d'exemplaires des livres de Dale Carnegie dont « Comment se faire des amis » et « Triomphez de vos soucis, vivez que diable ! » ont été imprimés en 37 langues. Et dans la foulée, ce sont plus quarante millions de personnes qui ont été inspirées par les pratiques et les valeurs intemporelles qui y sont illustrées. 

MOMENT DÉTERMINANT DANS MA VIE 

En ces temps mémorable j'étais copropriétaire, avec le Dr. Paul McMahon, d'une compagnie de distribution de produits pharmaceutiques à Sherbrooke. J'étais flamboyant, arrogant disons « baveux » même...Le personnel (50 personnes) me craignait. Je me présentais au bureau en empereur. 

Diane, mon adjointe, me dit un jour où j'arrivai au bureau TOUT SOURIRE ET DE BONNE HUMEUR : « J'ai un commentaire à te faire. Réalises-tu que tu donnes le TON à nos journées? »   « Et moi de répondre : Comment ça? » 

« Quand tu es souriant et de bonne humeur nous sommes soulagés et nous avons le goût de travailler. Quand tu as ton air bête, qui te va bien, c'est la crainte et la nervosité. » Suite à cette remarque je n'ai pas radicalement changé. CHASSEZ LE NATUREL...IL REVIENT AU GALOP...mais je me suis amélioré graduellement. Et j'espère de continuer ainsi malgré mon âge vénérable. 

Vous avez plus d'influence par votre attitude, que vous ne le pensez, sur les gens qui vous entourent. Changez votre façon de faire et vous changerez votre entourage à la maison, au travail et dans votre milieu social. 

Diane m'a donné une leçon de vie que je m'efforce de suivre à la lettre. Je dois vous avouer, avec gêne, qu'il m'est arrivé de flancher assez souvent au cours de ma longue carrière...Et de me reprendre aussi toutes les fois qu'il le fallait ! Oh que oui ! 

OÙ VAIS-JE AINSI AVEC MES GROS SABOTS

Monsieur Carnegie nous dit : « Si vous voulez récolter du miel, ne bousculez pas la ruche. » 

Ce qui veut dire que la critique est vaine parce qu'elle met l'individu bousculé sur la défensive et le pousse plutôt à se justifier. La critique est dangereuse parce qu'elle blesse l'amour-propre et qu'elle provoque la rancune. Hans Seyl, un psychologue célèbre dit : « Autant nous sommes avides d'approbation, autant nous redoutons le blâme. » 

D'où le : « Ne juge pas si tu ne veux pas être jugé. » OUPS! C'est plus simple à dire qu'à faire, n'est-ce pas ?  Comment attaquer cette situation ? En commençant par nous corriger nous-mêmes. Et voilà! 

Quand nous nous adressons à un être humain, dont moi, rappelons-nous que nous ne parlons pas à un être logique, nous parlons à un être chargé d'émotions, orgueilleux et rempli d'amour propre. 

Le secret de Dale Carnegie pour enrayer cet humain : « Je ne veux critiquer personne et dire tout le bien que je sais de chacun. » Et j'ajoute, qu'il y en a dans toute personne. Il ne faut que se donner la peine de le trouver. Le faisons-nous ? 

MA PREMIÈRE CONCLUSION 

Au lieu de condamner les gens, essayons de les comprendre. Essayons de découvrir la raison de leurs actions. C'est beaucoup plus profitable et agréable que de critiquer. De plus ça nous rend tolérants, compréhensifs et bon. N'est-il pas vrai que tout savoir c'est tout pardonner ? 

Dieu lui-même (ou en qui vous croyez) attend à la fin de nos jours pour nous juger. 

De quel droit le ferions-nous avant ? 

LA FINALE 

Carnegie nous laisse un texte savoureux de W. Livingstone Larned : Les pères oublient. Nous pourrions ajouter de nos jours : Les mères oublient.  

La semaine prochaine nous attaquerons le PRINCIPE 2 de Dale Carnegie : Complimentez honnêtement et sincèrement

 

On se retrouve bientôt...si Dieu le veut. Amen!Un père oublie 


Écoute, mon fils : je dis ça pendant que tu dors, une petite patte froissée sous ta joue et les boucles blondes collantes mouillées sur ton front humide. Je suis entré seul dans ta chambre. Il y a quelques minutes à peine, alors que j'étais assis en train de lire mon article dans la bibliothèque, une vague étouffante de remords m'a submergé. C'est avec culpabilité que je suis venu à ton chevet.


Il y a des choses auxquelles je pensais, mon fils : j'avais été en colère contre toi. Je t'ai grondé alors que tu t'habillais pour l'école parce que tu t'étais contenté de tamponner ton visage avec une serviette. Je t'ai reproché de ne pas avoir nettoyé tes chaussures. J'ai crié avec colère lorsque tu as jeté certaines de tes affaires par terre.
Au petit-déjeuner, j'ai aussi trouvé à redire. Vous avez renversé des choses. Vous avez avalé votre nourriture. Vous posez vos coudes sur la table. Vous étalez du beurre trop épais sur votre pain. Et alors que tu commençais à jouer et que je me dirigeais vers mon train, tu t'es retourné et tu as agité la main et tu as appelé : « Au revoir, papa ! et j'ai froncé les sourcils et j'ai dit en réponse :
« Retenez vos épaules ! »

Puis tout a recommencé en fin d'après-midi. En remontant la route, je t'ai aperçu, à genoux, en train de jouer aux billes. Il y avait des trous dans tes bas. Je t'ai humilié devant tes petits amis en te conduisant devant moi jusqu'à la maison. Les bas étaient chers et si vous deviez les acheter, vous seriez plus prudent ! Imagine ça, mon fils, de la part d'un père !


Te souviens-tu, plus tard, lorsque je lisais dans la bibliothèque, comment tu es entré timidement, avec une sorte d'air blessé dans les yeux ? Quand j'ai levé les yeux sur mon journal, impatient de cette interruption, vous avez hésité à la porte. "Qu'est-ce que vous voulez?" J'ai craqué. Tu n'as rien dit, mais tu as couru d'un pas tumultueux, tu m'as jeté tes bras autour du cou et tu m'as embrassé, et tes petits bras se sont serrés avec une affection que Dieu avait fait fleurir dans ton cœur et que même la négligence ne pouvait flétrir.

Et puis tu es parti, montant les escaliers en crépitant. Eh bien, mon fils, peu de temps après, mon papier m'a échappé des mains et une peur terrible et nauséabonde m'a envahi. Qu'est-ce que l'habitude m'a fait ?
L'habitude de critiquer, de réprimander, c'était ma récompense pour toi d'être un garçon. Ce n'était pas que je ne t'aimais pas ; c'est que j'attendais trop de la jeunesse. Je te mesurais à l'aune de mes propres années.


Et il y avait tellement de choses bonnes, fines et vraies dans votre caractère. Votre petit cœur était aussi grand que l'aube elle-même sur les larges collines. Cela a été démontré par votre impulsion spontanée de vous précipiter et de m'embrasser pour me souhaiter une bonne nuit. Rien d'autre n'a d'importance ce soir, mon fils. Je suis venu à ton chevet dans l'obscurité, et je m'y suis agenouillé, honteux !


C'est une faible expiation ; Je sais que vous ne comprendriez pas ces choses si je vous les disais pendant vos heures d'éveil. Mais demain je serai un vrai papa ! Je serai avec toi, je souffrirai quand tu souffriras et je rirai quand tu ris. Je me mordrai la langue quand des mots impatients viendront. Je continuerai à répéter comme s'il s'agissait d'un rituel : « Ce n'est qu'un garçon, un petit garçon !


J'ai peur de vous avoir visualisé comme un homme. Pourtant, comme je te vois maintenant, mon fils, froissé et fatigué dans ton berceau, je vois que tu es encore un bébé. Hier, tu étais dans les bras de ta mère, la tête sur son épaule. J'en ai trop demandé, trop.


-W. Livingston Larned


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