« J'anticipe qu'à Sherbrooke, dès que les lumières vont fermer, plusieurs personnes seront excitées », assure le guitariste de Loverboy, Paul Dean. Le groupe canadien sera de retour ce jeudi à Sherbrooke au Centre culturel pour jouer ses plus grands classiques : Lovin Every Minute of It, Turn Me Loose, Working for the Weekend, et la liste s'étire encore.
Même si le dernier passage à Sherbrooke du groupe canadien Loverboy remonte à longtemps, le guitariste Paul Dean a de très bons souvenirs. C'est d'ailleurs ce qu'il a expliqué en entrevue téléphonique au journal EstriePlus.com.
« Ce ne sera pas notre première visite à Sherbrooke, souligne Paul Dean. Je ne me souviens pas, par contre, quand c'était la dernière fois. Ça fait très longtemps. Je me souviens que jouer à Sherbrooke était extraordinaire. Chaque fois qu'on joue au Québec, c'est toujours incroyable. Les gens entrent dans la musique plus profondément. Je crois qu'il y a une passion », insiste-t-il.
Depuis plus de 30 ans, le groupe rock canadien a fait vibrer bon nombre de scènes à l'international. Il a d'ailleurs vendu plus de 10 millions d'albums et a été intronisé au Temple de la renommée de la musique canadienne en 2009. Malgré ce succès, le groupe a toujours autant de plaisir à jouer ses chansons.
« On joue ces chansons depuis un bout maintenant. On commence à bien les connaitre, rigole le guitariste de Loverboy. On fait ce qu'on doit faire chaque soir. On joue nos chansons et c'est extraordinaire. J'ai joué Turn Me Loose peut-être des milliers de fois, et chaque fois, c'est toujours excitant », indique Paul Dean.
Une chimie toujours bien présente
Après toutes ces années de succès et de spectacles, Loverboy continue tout de même à performer sur la scène. Et pourquoi? La passion, explique Paul Dean. « C'est la passion sur la scène qui nous fait continuer de performer. Jouer avec ces gars, c'est vraiment agréable. On a développé une chimie dès qu'on a formé le groupe. Quand je joue de la guitare, j'adore ça et ça inspire aussi le reste du groupe », illustre-t-il.
Lorsqu'ils seront sur la scène du Centre culturel de l'Université de Sherbrooke, les membres du groupe de Loverboy vont rejouer leurs classiques, une formule toujours gagnante selon Paul Dean. « On va surtout jouer les anciennes chansons, explique-t-il. C'est ce que le monde souhaite, je crois. On a une heure et demie et nos chansons datent d'une trentaine d'années, mais elles restent toujours fraîches dans l'air. C'est incroyable et on est excité de jouer ensemble », assure-t-il.
Même si le groupe a commencé à performer en 1978, encore aujourd'hui, la réaction du public est bonne. « Ça reste encore toujours fort, précise Paul Dean. J'anticipe qu'à Sherbrooke, dès que les lumières vont fermer, plusieurs personnes seront excitées. On est sûr qu'on va avoir une bonne réponse. Je me souviens que c'était vraiment bien lorsque je suis venu à Sherbrooke. C'est pourquoi on fait ça, c'est un moyen de communication et ça reste en tête », ajoute-t-il.
L'un des meilleurs souvenirs de Loverboy : son passage au Forum de Montréal. « C'est là qu'on a trouvé la photo du derrière de pochette pour l'album Get Lucky », précise le talentueux guitariste. Après cette longue carrière, Loverboy continue tout de même de travailler sur des chansons. Ce jeudi, le public pourra apprécier chaque minute de la musique du chanteur Mike Reno, du guitariste Paul Dean, du batteur Matt Frenette, du claviériste Doug Johnson, et du bassiste Ken Sinnaeve.
