La 21e édition du Festival des traditions du monde de Sherbrooke, qui s'est terminée hier, a connu un véritable succès, enregistrant même un record d'achalandage. Selon l'équipe, la qualité de la programmation a joué un rôle significatif dans cette réussite record.
« C'est vraiment incroyable comme édition! Nous sommes dans les nuages présentement », lance d'emblée la directrice générale du Festival Malika Bajjaje.
Sherbrookois et visiteurs ont été nombreux à prendre part aux cinq jours de festivités au parc Quintal. Même si la direction n'a pas encore les chiffres officiels, elle n'hésite pas à s'avancer pour dire qu'il s'agit d'une édition record, en ce qui a trait à l'achalandage.
Dame nature a été de leur côté du début jusqu'à la fin, mais l'équipe croit que c'est davantage la qualité de la programmation qui a joué un rôle significatif dans cette réussite record.
« On a fait des essais et on ne s'est pas trompé, indique Malika Bajjaje. On voulait attirer une clientèle à la recherche de propositions artistiques originales et des groupes internationaux. Des artistes ont sans hésiter traversé les océans pour venir jouer au FTMS. Que ce soit La Dame blanche, qui a fait le voyage depuis la France, Kalàscima depuis l'Italie ou bien encore Jambinai venu tout droit de Corée du Sud, les spectateurs ont pu découvrir d'excellents artistes internationaux. Notre programmation se bonifie années après années et je suis fière d'avoir accueilli des artistes de renom tels Marco Calliari, Bandidas qui réunit Bïa et Mamselle Ruiz ou bien encore le groupe torontois Enter the Haggis. »
Le Festival a également accueilli pour la toute première fois une résidence musicale Canada-Maroc, qui mettait en lumière la collaboration entre deux groupes autochtones, soit Red Tail Spirit du Canada et Daraa Tribes du Maroc.
Au lendemain des festivités, les organisateurs du Festival des traditions du monde de Sherbrooke souligne avoir déjà entamé la préparation pour l'édition 2019. Et avec la réussite de cette année, on peut penser que le prochain défi sera de taille. « Chaque fois, on repousse les limites en ce qui a trait à l'originalité, remarque Mme Bajjaje. C'est ce qui nous nourrit, mon équipe et moi. »