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Votre corps a besoin de vous

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Renée Dagenais<br>Maître en yoga et méditation Par Renée Dagenais
Maître en yoga et méditation

Mercredi 9 mars 2016

Avez-vous déjà observé un bébé respirer? C'est tout son corps qui respire! La respiration est ample et complète. Quand il a un besoin, il pleure et crie avec tout son corps. Un bébé ne vit pas dans sa tête, il vit dans son corps. C'est son corps qui détermine son bonheur ou sa détresse.

Dans notre culture, on sépare le corps de la tête et on donne la supériorité à la tête. Ainsi, l'éducation dans nos écoles se résume à enseigner à lire, compter et toutes sortes d'autres choses qui remplissent la tête. L'éducation physique se résume à une heure par semaine et avec les tablettes, ordinateurs et télévision, les enfants ne passent plus leur temps libre à jouer dehors et à bouger sans arrêt.

Par les mouvements et leurs jeux, les enfants d'antan prenaient soin de leur corps sans le savoir (et sans que les parents le sachent non plus).

Car on a beau changer de façon de vivre, les besoins du corps restent les mêmes : respirer, boire, manger, bouger, toucher et être touché.

Petite parenthèse pour expliquer les deux derniers besoins : en temps de guerre, on a fait des études sur des bébés orphelins où on s'occupait uniquement des besoins physiologiques d'un groupe alors que les bébés du second groupe étaient en plus pris dans les bras et bercés. Les résultats furent probants : la plupart des bébés non touchés sont morts. Terrible réalité que la guerre, mais qui a mis en lumière ce besoin qu'on n'aurait jamais qualifié comme tel auparavant. J'ai lu ceci dans un livre magnifique et passionnant qui s'appelle « La peau et le toucher » d'Ashley Montagu, que je vous recommande. C'est le genre de livre qu'on ne peut quitter une fois qu'on l'a commencé.

Mais revenons donc au propos de cet article : retrouver le corps et combler ses besoins. Ce ne sont pas des caprices. Même si notre tête nous dit qu'on n'a pas le temps, que c'est compliqué, qu'on a autre chose à faire, que ce n'est pas si important, les besoins du corps restent là et un besoin non comblé entraîne des conséquences, qu'on observe partout en nous et autour de nous. Depuis l'ère moderne, les corps se détériorent : même avec les avancées de la médecine, les gens n'ont jamais été si malades et si stressés. En donnant la priorité à la tête, toute notre façon de vivre a privé le corps de ses vrais besoins : respirations amples, nourriture naturelle, mouvements et toucher. Parce qu'on ne bouge pas assez et qu'on vit beaucoup à l'intérieur, nos respirations ne sont plus assez amples et manquent d'oxygène vivant qui représente pourtant 50 % de la nourriture de nos cellules.

Nous mangeons de la nourriture tellement transformée qu'elle en a perdu ses nutriments (l'autre 50 % de la nourriture de toutes nos cellules). De plus, si elle n'est pas biologique, on ingère les pesticides (ou poisons) qu'elle contient.

Le travail se fait beaucoup assis devant un ordinateur, nous sommes assis devant la télévision, assis pour manger, assis dans nos voitures.

Nous n'avons jamais été si en contact les uns avec les autres, mais de façon virtuelle. Et le toucher se résume souvent aux contacts sexuels.

Triste réalité que tout ceci? Oui vraiment. On a trois solutions : on se fout de notre corps, on se décourage devant l'ampleur de la tâche, ou on se retrousse les manches et on prend la décision de commencer à honorer le corps et ses besoins. Nous avons besoin de notre corps : un corps en santé et rempli d'énergie nous donne une qualité de vie fantastique. Mais notre corps a besoin de nous. Il faut lui redonner la priorité. Un pas à la fois... il est là le moment présent, dans le corps!

Sur une note plus légère, je vous partage une vidéo qui a circulé sur Facebook, un enfant que je trouve particulièrement brillant et allumé...

 


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