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Un défibrillateur pour tous


Sylvie Desloges croit qu'il faut que les citoyens aient un accès direct et répandu à ces engins pour des interventions plus rapides.
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Photo : crédit photo: Pixabay
Anita Lessard Par Anita Lessard
Samedi 29 février 2020

Sylvie Desloges est infirmière. De par sa formation, elle a dû apprendre à opérer un défibrillateur pour situations d'urgence. Mais des événements arrivés dans son entourage immédiat l'ont convaincue que d'avoir tel appareil à portée de main peut sauver des vies avant même de se déplacer à l'hôpital.

L'un de ses oncles a passé bien près de succomber à un épisode d'arythmie cardiaque alors qu'il était chez lui, au repos, à regarder tranquillement la télévision avec sa conjointe, lorsqu'il a perdu connaissance. Même si elle a réagi rapidement en lui faisant des compressions thoraciques, après avoir contacté les secours, ce n'est qu'après la décharge donnée par les ambulanciers, que le cœur de monsieur s'est remis à battre. Habitant à quelques pas de chez son oncle, Sylvie Desloges est convaincue qu'elle aurait pu intervenir plus rapidement que les services de secours si elle avait eu un défibrillateur en sa possession à ce moment précis.

Un autre événement a fait réfléchir l'infirmière. Un employé de son conjoint déneigeur ne se sentait pas bien pendant son quart de travail. Il a choisi de se rendre aux urgences d'un hôpital pour valider ses impressions. À peine arrivé dans le stationnement, celui-ci s'est effondré. Heureusement, des membres du personnel hospitalier, témoins de la scène, sont intervenus pour lui porter assistance. Sylvie Desloges a aussi appris qu'un ami a été victime d'un malaise cardiaque lors d'une partie de hockey, et que c'est grâce à la disponibilité d'un appareil installé à l'aréna qu'il a été sauvé. Ces tristes épisodes l'ont persuadé du bienfondé de son désir d'en avoir un chez elle.

Cela faisait un moment que Mme Desloges contemplait l'idée de se procurer un défibrillateur portatif pour pouvoir intervenir à proximité de son logis, si le besoin s'en faisait ressentir. Malgré son prix exorbitant à l'achat, son utilité dépassait largement la dépense selon Mme Desloges. Lorsqu'elle a appris qu'une station de radio locale organisait un concours dont le prix était un de ces appareils, elle s'est empressé de s'y inscrire. Comme le destin fait parfois bien les choses, quelques semaines plus tard, Sylvie Desloges apprenait qu'elle avait gagné le dispositif.

« J'aimerais ça être un ‘'parent-secours'' du défibrillateur! Dans ma fenêtre ou quelque part sur ma maison il va y avoir une pancarte qui va dire que j'ai un défibrillateur. Je ne sais pas si je vais le garder dans ma voiture, mais je vais l'annoncer. Parce que c'est sûr que ça sauve des vies. Il y en a de plus en plus dans les édifices publics, mais pas encore assez. »

Elle croit qu'il faut que les citoyens aient un accès direct et répandu à ces engins pour des interventions plus rapides. « Les défibrillateurs automatisés c'est bon pour M. et Mme tout-le-monde. C'est vraiment facile; la machine te dit tout ce que tu dois faire. Tu places les électrodes, tu pèses sur le bouton et tu t'éloignes pour éviter le choc », explique Mme Desloges.
Il ne faudra donc pas se surprendre de voir apparaître une enseigne indiquant qu'un défibrillateur est accessible à l'adresse de cette super infirmière!


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