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  ARTS & CULTURE / Cinéma

Entretien avec Michel Poulette, réalisateur du film Maïna


par Nancy De Blois
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Alexandre Hurtubise Par Alexandre Hurtubise
Jeudi le 20 mars 2014

Dans le cadre des rencontres de presse précédant l'avant-première du film Maïna, hier soir, à La Maison du Cinéma, le réalisateur Michel Poulette, accompagné des comédiens Peter Miller (Nataq) et Uapshkuss Thernish (Nipki), nous a fait l'immense plaisir d'un entretien.

Non seulement monsieur Poulette apparaît comme un être passionné, mais il a le chic de nous transmettre cette passion qui l'anime. D'une grande générosité, le cinéaste n'est pas avare de mots... et on aime ça! Le réalisateur ne ménage donc aucun effort pour mousser la sortie, vendredi, de son plus récent long-métrage, un film qu'il a porté pendant près de 6 ans tellement il croyait à son propos.

C'est suite à la lecture de Maïna que le réalisateur a un coup de cœur pour l'œuvre de l'auteure Dominique Demers. Après être entré en contact avec la maison d'édition Québec Amérique, Michel Poulette rencontre l'écrivaine. On connaît la suite... Maïna, qui raconte l'aventure extraordinaire que vit une jeune Innue lorsqu'elle est enlevée par des Inuits après un affrontement entre les deux clans, sera transposée sur grand écran après et ce, après un long processus de gestation impliquant plusieurs défis de taille. Le réalisateur a en effet dû surmonter plusieurs défis techniques durant le tournage, que ce soit dans l'usage de la langue, la géographie et la reconstitution historique. Mais d'après lui, comme pour la plupart des projets, le plus grand défi constitue la recherche des fonds nécessaires à la production. Mais on ne dit pas facilement non à Michel Poulette... Et si on le dit, il ira voir ailleurs, sans baisser les bras, jusqu'à ce qu'il ait obtenu ce qu'il voulait.

De fil en aiguille d'une captivante discussion avec Michel Poulette, on en apprend beaucoup sur les tenants et les aboutissants de l'aventure Maïna. Mais d'entrée de jeu, ce que le réalisateur tenait à faire passer comme message aux cinéphiles, c'était l'importance d'aller voir Maïna lors de son 1er week-end en salle. Puisque la programmation, pour tous les cinémas, s'effectue le lundi suivant la sortie d'un film, les diffuseurs de salles, de concert avec les distributeurs de films, analysent les recettes cumulatives totalisées pour le vendredi, le samedi et le dimanche pour prendre leurs décisions. Un film ayant connu de bons résultats lors du long week-end de sa sortie pourra ainsi être reconduit pour une ou plusieurs semaines par les propriétaires de salles, mais aussi être ouvert dans davantage de cinémas si la maison de distribution considère que certains établissements n'ayant pas encore présenté le film pourraient avoir une bonne réponse de la part de leur clientèle.

Donc, les 21, 22 et 23 mars prochains, Michel Poulette vous invite à faire montre de votre intérêt pour Maïna en allant le voir dans un cinéma près de chez vous, ce qui prolongera sa durée de vie en salles et contribuera à en faire un succès.

* En plus de ses 6 nominations récoltées aux Prix Écrans Canadiens, Maïna a été présenté en première mondiale en compétition officielle au Festival international de Shanghaï, puis en première nord américaine au Traverse City Film Festival (aussi connu comme étant Le Festival de Michael Moore) et a été sélectionné au American Indian Film Festival de San Francisco, où il a remporté trois prix : Meilleur film, Meilleure Actrice (Roseanne Supernault) et Meilleure actrice de soutien (Tantoo Cardinal). Il a de plus été projeté en Estonie, en France et en Allemagne.

VIDÉO

Michel Poulette, réalisateur de Maïna, nous explique pourquoi c'est important d'aller voir son film lors de ses premiers jours en salles. Le film prend l'affiche ce vendredi en exclusivité sherbrookoise à La Maison du Cinéma. Bon cinéma!

 


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