Après un mois, l'annonce de la fermeture de l'usine de papier Kraft de Cascades, à East Angus, génère espoir et résignation au sein de la population, des employés, du syndicat des employés de production de l'usine et des organismes qui se dévouent tant à en soutenir le projet de relance qu'à en préparer la conclusion.
Depuis le 9 juillet dernier, le syndicat ne ménage pas ses énergies pour, à la fois chercher des partenaires qui pourraient relancer la fabrication de papier, et préparer les travailleurs à une deuxième vie, celle sans les revenus et la sécurité d'emploi auxquels ils étaient habitués.
De son côté, le Groupe GCRH Gestion concertée des ressources humaines organise des rencontres de groupe ou individuelles et des ateliers pour orchestrer des moyens pour orienter les gens vers de nouveaux défis. Certains se trouveront une profession, un travail différent, d'autres s'engageront dans des démarches pour démarrer une entreprise. Pour quelques-uns, ce sera l'occasion de retourner sur les bancs d'école ou d'aborder un peu plus tôt leur retraite.
Chez Cascades, on reste ouvert jusqu'à la date butoir du 3 octobre prochain à toutes propositions. Pour sa part, Gino Lévesque, ancien directeur, qui a porté à bout de bras le projet de relance de l'usine, a annoncé le 9 juillet dernier, par communiqué de presse, « à défaut de présence d'un partenaire stratégique le projet de relance ne peut aller de l'avant. » Pour faire suite à un appel logé le 6 août, aucun autre commentaire n'a été émis quant à la possibilité qu'il reprenne les rênes du dossier.
Du côté de la municipalité de East Angus, le conseil municipal, avec, en tête, le maire Robert Roy, travaille à minimiser l'impact financier que pourrait entraîner la fermeture de l'entreprise sur le fardeau fiscal des contribuables.