Société Arts & culture Sports Chroniqueurs Concours Annonces Classées

  LE PAPOTIN / Divers

Avez-vous besoin d'hiberner ?

 Imprimer   Envoyer 

Avec le changement d'heure, la chute du thermomètre, les jours qui raccourcissent, nous sommes nombreux à nous sentir : fatigués ; déprimés ; trop gros ; malades (rhume, gastro, mal de tête...).

Si vous étiez un ours, une marmotte, un loir, vous ne seriez pas surpris. Mais chez l'homme, il est admis que nous ne sommes pas faits pour hiberner.

Mais qui l'a décidé ? Et qui sait s'il n'est pas absolument normal de vivre au ralenti quand les jours raccourcissent et qu'il fait froid ?

On a oublié comment vivaient nos ancêtres. Les hommes occupent les zones froides du globe terrestre depuis des dizaines de milliers d'années. L'Alaska fut colonisé il y a au moins 5 000 ans, mais la Sibérie il y a plus de 10 000 ans. Ce sont des zones où la nuit polaire s'abat de longs mois.

Comment vivaient les hommes autrefois ?
Ils faisaient des trous dans la terre, recouverts de branchages et de feuilles. Les femmes, les enfants et les vieux se mettaient au fond du trou, vers le mois d'octobre ou novembre selon les régions. Ils attendaient que tout gèle autour d'eux et que la neige s'accumule. Et puis... l'attente commençait. Pendant des mois. Ils n'avaient pas les fourrures efficaces des Esquimaux, permettant de résister au gel et au blizzard. Hors de question donc de s'aventurer à l'extérieur. Cela n'aurait de toute façon servi à rien pour toute personne incapable de chasser. Seuls les hommes valides sortaient, pour essayer de trouver de la nourriture. Je vous laisse imaginer ce que les autres faisaient dans le trou, six mois durant :

- comment ils calmaient les bébés...

- comment ils occupaient les enfants turbulents...

- comment ils luttaient contre l'humidité, la boue...

Sans oublier les problèmes liés à la boisson, la nourriture, l'hygiène, les maladies, sans Butagaz, ni lampe frontale, ni même un simple Tupperware, par moins 20 ou moins 40 °C !

À partir du mois de février, quand leurs maigres provisions étaient depuis longtemps épuisées, l'enjeu était de rester en vie malgré la famine. Faire en sorte qu'un maximum de membres de la tribu survit jusqu'au retour du printemps.

Physiologie humaine :
Il n'est pas impossible que nous ayons gardé dans notre horloge biologique des souvenirs de cette époque pas si lointaine. Pour certains d'entre nous plus que pour les autres. Après tout, ces temps anciens ont duré incomparablement plus longtemps que le petit siècle de l'ère de l'électricité. Je vous parle des temps préhistoriques. Mais au XIXe siècle, c'est-à-dire il y a très peu de temps, la quasi-totalité de l'humanité dans nos contrées a continué à redouter l'hiver. L'hiver était la saison du sommeil, et de la mort. Chaque soir, la nuit qui tombait faisait naître des terreurs dans le cœur des hommes. Dans des cabanes mal isolées, ils redoutaient les assauts du froid, et les histoires de loups (et de loups-garous) ne faisaient rire personne.

Soyons donc indulgents avec nous-mêmes si nous sentons que l'arrivée de l'hiver modifie nos humeurs.

L'hiver approche : ne faites pas comme si de rien n'était. Je suis convaincu, pour ma part, que nous avons besoin, en hiver, de ralentir notre rythme, de nous réchauffer au coin d'un bon feu qui crépite, ou sous la couette - même si nous avons le chauffage central et des lampes électriques partout.

Source : Jean-Marc Dupuis
Santé Nature Innovation (résumé)


  A LIRE AUSSI ...

Alexandre Poulin en spectacle à Sherbrooke

Mercredi 12 novembre 2025
Alexandre Poulin en spectacle à Sherbrooke
Infrastructures stratégiques : Raïs Kibonge veut un plan d’entretien sur 25 ans pour Sherbrooke

Lundi 20 octobre 2025
Infrastructures stratégiques : Raïs Kibonge veut un plan d’entretien sur 25 ans pour Sherbrooke
Cyclocross à Magog : huit médailles pour les athlètes de l’Estrie

Mardi 21 octobre 2025
Cyclocross à Magog : huit médailles pour les athlètes de l’Estrie
NOS RECOMMANDATIONS
Une réorganisation importante pour le tourisme à Magog

Jeudi 11 décembre 2025
Une réorganisation importante pour le tourisme à Magog
Les avocasseries corporatistes…

Mercredi 10 décembre 2025
Les avocasseries corporatistes…
Un nouveau visage à la programmation d’ACVS

Mardi 9 décembre 2025
Un nouveau visage à la programmation d’ACVS
PLUS... | CONSULTEZ LA SECTION COMPLÈTE...

 
Daniel Nadeau
Mercredi, 17 décembre 2025
Se remémorer notre sens critique…

François Fouquet
Lundi, 15 décembre 2025
Mena’Sen et le sentiment de justice

Chat GPT, Le sommelier du journal Estrieplus
Vendredi, 12 décembre 2025
La Petite Perrière Pinot Noir

Les musées de l’Estrie dénoncent un financement insuffisant Par Martin Bossé Mercredi, 10 décembre 2025
Les musées de l’Estrie dénoncent un financement insuffisant
Vols à l’étalage au Walmart de Sherbrooke : la police cherche à identifier une suspecte Par Martin Bossé Lundi, 15 décembre 2025
Vols à l’étalage au Walmart de Sherbrooke : la police cherche à identifier une suspecte
97 700 $ pour sécuriser le sentier de la Vallée entre Richmond et Cleveland Par Martin Bossé Vendredi, 12 décembre 2025
97 700 $ pour sécuriser le sentier de la Vallée entre Richmond et Cleveland
Décès de Claude Boucher : l’Estrie perd un homme engagé pour la justice sociale Par Martin Bossé Mardi, 9 décembre 2025
Décès de Claude Boucher : l’Estrie perd un homme engagé pour la justice sociale
Faubourg Mena’Sen : l’UPAC arrête cinq personnes Par Martin Bossé Mercredi, 10 décembre 2025
Faubourg Mena’Sen : l’UPAC arrête cinq personnes
Une nouvelle œuvre d’art public installée au Grand-Espace à Sherbrooke Par Martin Bossé Jeudi, 11 décembre 2025
Une nouvelle œuvre d’art public installée au Grand-Espace à Sherbrooke
ACHETEZ EstriePlus.com
bannières | concours | répertoire web | publireportage | texte de référencement | site web | vidéos | chroniqueur vedette
2025 © EstriePlus.com, tous droits réservés | Contactez-nous