Depuis 15 ans, le projet de l'agrandissement du
parc du Mont-Orford fait couler beaucoup
d'encre. Cette «saga» pourrait bien se terminer cet été avec le rapport du
BAPE.
Le ministre
Charrette a officiellement confié le mandat au BAPE d'organiser une
consultation publique. Les dates et les lieux de la tenue des audiences seront
connus d'ici quelques jours.
Par la suite, le Gouvernement
tiendra compte des recommandations et pourra approuver l'agrandissement.
Les audiences
Les citoyens
sont invités à faire entendre leur appui et leurs préoccupations dans le cadre
de cette consultation.
La
première partie de l'audience permettra aux citoyennes et aux citoyens de poser
leurs questions et de s'informer sur le projet.
La
seconde partie sera l'occasion d'exprimer leur point de vue, verbalement ou par
écrit.
La nouvelle superficie
La nouvelle
superficie, avec celle actuelle qui est de 59.5 km2, serait de 105km2.
Le projet de
modification de la limite du parc national du Mont-Orford permettra l'ajout à
la superficie du parc national actuel d'environ 45,6 km² de terrains acquis.
Le territoire
Le
territoire visé par le projet est localisé dans la région administrative de
l'Estrie, dans les municipalités régionales de comté du Val-Saint-François et
de Memphrémagog. Il se situe à l'intérieur des limites des municipalités du
Canton d'Orford, du Canton de Melbourne, de Racine, de Saint-Denis-de-Brompton
ainsi que de la ville de Sherbrooke.
Il se trouve
majoritairement au nord du parc national actuel et s'étend sur un axe nord-sud
d'une quinzaine de kilomètres.
Comment la nouvelle superficie serait utilisée?
L'usage de
la nouvelle superficie va être décidé à la suite des audiences publiques. Elle
pourrait être utilisée, entre autres, pour
du vélo de montagne, de la randonnée alpine, de la randonnée pédestre et pour
le camping.
Création de nouveaux emplois et retombées
économiques
39 postes
additionnels sont anticipés à la Société des établissements de plein air du
Québec (Sépaq). Les dépenses annuelles, hors parc, des visiteurs additionnels
(pour la nourriture, l'essence, l'hébergement, etc.) sont estimées à 8,5 M$ au
Québec.
Les
retombées ponctuelles directes et indirectes générées par l'aménagement et la
construction des installations additionnelles du parc sont estimées à 820,7
emplois et 85,2 M$ en PIB au Québec.
Les s
retombées annuelles récurrentes directes et indirectes au Québec (exploitation
et dépenses hors parc des visiteurs) sont estimées à 100 emplois et à un PIB de
7,2 M$.
À propos du BAPE
Depuis 1978, le BAPE informe et consulte la
population sur des projets et sur toute question relative à l'environnement qui
pourraient avoir des répercussions sur son milieu ou sur sa qualité de vie.
Organisme gouvernemental impartial, il enquête et avise le gouvernement afin
d'éclairer sa prise de décision.