Au début des années 90, des étudiants de Toronto se regroupent pour faire de la musique. Rapidement, les concerts s'accumulent en Ontario et dans la région de Montréal. Our Lady Peace était né. La formation reconnue mondialement (plus de 5 millions d'albums vendus) s'arrête à la Fête du lac des Nations, samedi soir.
Jeremy est le batteur du groupe, il s'est joint à la formation dès ses débuts en 1993. «Presque 20 ans pour moi, c'est incroyable! Ça passe tellement vite. Au départ, nous n'avions que l'ambition de faire de la bonne musique et aujourd'hui, c'est pareil. Nous voulons écrire des chansons, faire des concerts et plaire aux fans. Nous avons la chance d'avoir des fans de la première heure, ils sont fidèles et c'est très touchant de pouvoir jaser avec eux de nos premiers pas dans l'industrie.»
La dernière décennie a été plutôt difficile pour Our Lady Peace. L'industrie de la musique a changé, les formats radios sont plus frileux à l'idée de faire jouer les groupes rock. «Je crois qu'il faut continuellement s'adapter. Il y a eu des changements importants dans notre entourage, la compagnie de disque... Avec Internet, les ventes d'albums ont diminué, mais ce qui demeure, c'est la passion que nous avons pour la musique. Nous restons fidèles à notre musique, notre style, tout en évoluant comme musiciens et comme êtres humains. Nous vivons actuellement une période de créativité très stimulante!»
Curve est le plus récent album du groupe de Toronto. Il a été produit par Jason Lader (Elvis Costello, Maroon 5), ce denier a poussé les membres de la formation à travailler encore plus fort pour arriver avec des chansons qui allaient se démarquer. «Nous avons exploré de nouvelles teintes, des rythmes surprenants. C'était une démarche très excitante. Plus que jamais nous sommes soudés et nous croyons à la liberté artistique. Après 20 ans ensemble, c'est un beau cadeau de savoir que nous pouvons encore pousser la machine Our Lady Peace!»
De retour à Sherbrooke
Our Lady Peace s'est produit quelques fois au Café du Palais. Ce bar du centre-ville, qui est maintenant fermé, a choyé les amateurs de musique avec des concerts électrisants. «Quand nous sommes venus à Sherbrooke la première fois, c'était incroyable! Le club était plein et l'énergie était hallucinante! C'est vrai qu'à l'époque le chèque était petit (environ 500 $!), mais nous avons eu un plaisir fou! C'était un de nos premiers concerts et nous avons de très bons souvenirs de cette visite. De revenir après toutes ces années, c'est stimulant! Nous savons que les gens de Sherbrooke savent faire la fête!»
Les succès de la formation sont nombreux. Superman's Dead, Clumsy, Starseed... Ces chansons ont marqué le rock canadien. Samedi soir, au parc Jacques-Cartier, vous entendrez quelques nouveautés du groupe, mais surtout les incontournables. «Lorsque nous montons sur scène, nous savons bien que les gens attendent les classiques et c'est parfait comme ça. Oui, nous ferons découvrir quelques nouveaux titres, mais les hits auront une place de choix. Nous ne voulons pas renier notre passé, nous assumons ces chansons et nous avons toujours du plaisir à les faire. L'ambiance est tellement incroyable dans la foule, c'est pour cette réaction que nous sommes encore là après 20 ans! En plus, ce sont de bonnes chansons. Ce n'est jamais ennuyant de les jouer.»
Our Lady Peace, samedi soir à la Fête du lac des Nations. En première partie, Marco Calliari.
www.myspace.com/ourladypeace
Aussi, www.fetedulacdesnations.comEn cache - Similaires