Quatre professeurs de l'Université de Sherbrooke pourront bénéficier d'un financement de 4,7 M$ du gouvernement du Canada pour des chaires de recherche. C'est donc dire qu'ils pourront poursuivre leurs découvertes en génie, physique et psychoéducation.
Un financement de 4,7 M$ a été accordé à quatre chercheurs de l'UdeS par le gouvernement canadien via le Programme des chaires de recherche du Canada (CRC). Cette annonce permettra à quatre professeurs d'assurer « la poursuite de recherches ayant de réels impacts sur la société », indique Isabelle Huard, conseillère en relation médias à l'Université de Sherbrooke.
Des quatre professeurs, Réjean Fontaine, Bertrand Reulet et Nadine Lanctôt recevront respectivement 1,4 M$ alors qu'Alexa Martin-Storey recevra 500 000 $ sur une durée de cinq ans. Précisons que parmi les chaires de recherche, deux se penchent sur les défis sociaux liés aux genres et à la diversité.
Le financement du gouvernement du Canada permettra d'encourager différentes recherches des chercheurs de l'UdeS sur le rôle de la stigmatisation pendant le développement de l'adolescent, sur la façon d'imager la vitesse de la lumière, l'optimisation de la réadaptation sociale des adolescentes et des jeunes femmes en difficulté, et le courant électrique aux micro-ondes quantiques.
Devenir un chef de file en matière d'équité
Récemment, le Programme des chaires de recherche du Canada a demandé aux différentes universités canadiennes de considérer parmi les titulaires de chaires de recherche du Canada la sous-représentation des quatre groupes désignés, soit les femmes, les personnes handicapées, les Autochtones, et les membres des minorités visibles.
Pour sa part, l'Université de Sherbrooke compte bien répondre à ces objectifs pour des raisons de justice sociale, de créativité et de vitalité économique. « Avec son plan 2017-2022, l'Université se munit d'objectifs, quantitatifs aussi bien que qualitatifs, qui la guideront en matière d'équité, de diversité et d'inclusion », indique le vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, Jean Perreault.
« Elle identifie aussi les moyens qu'elle mettra en œuvre pour que, d'ici 2019, nos titulaires de chaires de recherche du Canada soient représentatifs du bassin de disponibilité des chercheuses et chercheurs pour les groupes désignés, avec l'objectif de maintenir ces seuils de représentation par la suite, poursuit-il. L'UdeS a comme objectif de devenir un chef de file en matière d'équité », termine-t-il.
