Les vacances de la construction terminées, 35 chantiers de réparation du réseau routier sherbrookois reprennent vie en cette semaine du 8 août. Trois nouveaux projets majeurs sont aussi lancés sur les rues Magloire, Wilfrid-Laurier et Simard.
Un nouveau trottoir sera construit entre les rues Marini et du Murier, alors que la reconstruction complète des rues Wilfrid-Laurier (de Mullins à la route 143) et Simard (de Lachance à Montfort) débutera par l'installation d'un réseau d'eau temporaire et de la signalisation sur chacun des deux tronçons.
À noter : il ne devrait pas y avoir d'entraves majeures prévues sur les grandes artères au cours de la prochaine semaine.
Un projet d'aménagement et de réparation des parois de béton à l'intersection des rues Galt Ouest et Alexandre a été complété durant les vacances.
Pour suivre l'avancement des travaux et connaître ceux qui seront réalisés au cours des prochaines semaines, on peut consulter la carte interactive ici.
Les citoyens doivent économiser l'eau
Le chef de division de la Gestion des eaux à la Ville de Sherbrooke, Michel Cyr, invite les Sherbrookois à respecter les consignes quant à l'arrosage et à l'utilisation de l'eau potable alors que des pluies abondantes se font attendre depuis plusieurs semaines déjà.
« Les citoyens sont autorisés à arroser leurs pelouses les mercredis et les dimanches soirs, entre 20 h et 23 h seulement pour permettre aux canalisations de fournir suffisamment d'eau pour répondre à la demande, dont celle des hôpitaux », affirme M. Cyr.
S'il n'y a pas de pénurie actuellement, le niveau d'eau dans les canalisations du réseau d'aqueduc est suffisamment bas pour entreprendre des démarches de sensibilisation auprès de la population, estime-t-on.
Les contrevenants peuvent s'exposer à des amendes allant jusqu'à 200 $. On peut dénoncer une situation jugée inacceptable en téléphonant au numéro général de la Ville de Sherbrooke (819 821-5858) ou directement à la Division de la gestion des eaux (819 821-5809).
Qualité de l'eau au lac des Nations
« Comme toutes les anciennes villes du Québec, Sherbrooke a des réseaux combinés, c'est-à-dire que les conduites pluviales et sanitaires utilisent une même conduite pour finalement se jeter dans la rivière, explique M. Cyr. Et lorsqu'il pleut fort, la quantité d'eau pluviale peut atteindre jusqu'à cent fois celle du sanitaire. On comprend bien que la capacité des conduites est dépassée et c'est là que surviennent les débordements. »
Il estime que si 30 % du réseau sherbrookois était composé de réseaux combinés lors de la fusion municipale de 2002, il en reste aujourd'hui 20 %.
« La solution durable est de séparer les conduites sanitaires et pluviales. Tous les ans, il y a des projets qu'on réalise qui concernent en particulier cette séparation qu'on doit effectuer », conclut Michel Cyr.