Tim Brink poursuit l'aventure
Tim Brink, résidant de Lennoxville, mais un petit gars d'Eaton Corner dans le Haut-Saint-François, vient de franchir l'étape des duels à la populaire émission La voix, diffusée le dimanche soir sur les ondes de TVA. Emballé par l'aventure, l'artiste a la ferme intention d'aller le plus loin possible. Pour y arriver, il compte bien mettre à profit tous les bons conseils que lui prodigue sa coach Ariane Moffatt.
Le chanteur du défunt groupe Pete Möss tente de faire sa place sur la scène musicale. « J'ai décidé de prendre une chance en participant à La voix. J'ai 40 ans, j'ai essayé de percer. Ma passion, c'est la musique et j'aimerais en vivre. La Voix, c'est la chance de faire un spotlight sur mon talent. J'aurais peut-être la chance qu'un gérant ou une compagnie s'intéresse à moi. »
À sa participation, dit à l'aveugle, Tim Brink a séduit puisque les quatre juges se sont tournés pour le recruter dans leur équipe. « J'espérais juste qu'un ou deux juges se retournent. Wow ! quand j'ai vu les quatre se retourner, j'étais au ciel. » On aurait pu croire que ce rocker aurait fait un choix qui aurait, à priori, semblé naturel en choisissant le coach et rocker Éric Lapointe. Mais Tim a choisi Ariane Monffatt. « À 40 ans, j'ai le goût d'élargir mes horizons, essayer autre chose. Je pensais qu'Ariane pouvait me donner plus de variantes, me sortir de ma zone de confort, me faire brasser. Chaque fois que je me suis fait brasser, il y a sorti de belles choses. »
Duel
Heureux d'avoir franchi la ronde des duels, Tim qualifie l'expérience de belle aventure, mais stressante. Il ne tarit pas d'éloges envers sa coach. « C'est une fille qui m'impressionne. Elle a une belle fluidité et créativité. C'est un coach avec qui on peut avoir du fun, qui donne de bons conseils, mais quand c'est le temps de travailler, on travaille. C'est un prof qui peut me taper sur les doigts, de légères tapes », s'empresse à préciser l'artiste. « Elle me sort de ma zone de confort qu'est le rock. Je ne suis pas habitué de faire du pop. J'apprends à contrôler ma voix. »
Pour la suite des choses, Tim avoue ne pas avoir de préférence. « Avec les champs de bataille, tu as plus d'exposure, mais si tu passes directement au direct, c'est un beau vote de confiance. » L'artiste, qui est actuellement gérant d'un restaurant, nourrit l'ambition de vivre de son art.