Chaque panne électrique sur le territoire de Sherbrooke occasionne une
répartition complexe des effectifs au Service de police de Sherbrooke
(SPS). Lors d'une interruption de courant, il n'est pas rare que des
systèmes d'alarme soient faussement déclenchés. Et chaque fois qu'une
telle situation se porduit, une patrouille est envoyée pour constater
l’état des lieux. En 2013, les policiers se sont
déplacés 1040 fois pour de fausses alarmes. En 2012, 1065 fois.
Le Service de protection contre les incendies de Sherbrooke (SPCIS)
s'est quant à lui déplacé pour 758 fausses alarmes en 2013, et 669 en 2012.
Les centrales qui reçoivent les signaux des systèmes
d'alarme relaient l'information au Service de police de Sherbrooke si un code
d'annulation n'a pas été entré à temps.
« On ne peut jamais présumer qu'il s'agit d'une fausse
alarme lorsqu'on reçoit un signalement. Le SPS envoie toujours une patrouille pour vérifier l'état des
lieux », explique le relationniste du SPS,
Martin Carrier. Ce dernier a été à même de constater ce phénomène lors des récentes pannes survenus dans la région sherbrookoise depuis les derniers mois.
En tout temps, le service de police affecte une patrouille
au signalement, au cas où l'alarme serait véridique. Au total, les policiers
ont été appelés à se rendre sur les lieux de 4684 signaux d'alarme en 2013
seulement.