Quoi de mieux qu'une expérience interculturelle à l'étranger pour découvrir et comprendre la culture d'autrui? C'est ce que dix élèves du Séminaire de Sherbrooke auront l'occasion de vivre le 25 février prochain.
« Pour moi, c'est extrêmement important d'apprendre la culture des autres pour comparer nos cultures et nos valeurs. Les différences culturelles m'ont vraiment marquée lors de mon séjour l'an dernier. Malgré les croyances, ils ont beaucoup de choses à nous apprendre » a témoigné Éloïse Dumas (photo ci-jointe), âgée de 17 ans, qui a eu l'occasion de vivre cette immersion en 2014 avec sept de ses camarades.
Jointe par téléphone, elle a raconté avec enthousiasme son séjour à l'école Notre-Dame-de-Paillant : « Nous avons fait plusieurs activités avec les jeunes. Nous sommes allés gravir une montagne où nous avons pu leur expliquer le fonctionnement d'une boussole. Lors des récréations, ils nous ont montré leurs jeux, leurs passe-temps et leurs musiques », a-t-elle raconté.
Le Séminaire de Sherbrooke a développé un partenariat avec l'Association Notre-Dame de Paillant. Depuis 2008, l'aide offerte était surtout financière. Or depuis l'an dernier, un projet avec les étudiants a été mis sur pied permettant ainsi à ces jeunes de vivre dans une communauté haïtienne pendant huit jours. « C'est une expérience interculturelle, une expérience d'immersion qui permet aux jeunes de prendre compte de la réalité d'un adolescent en Haïti et des familles qui vivent en milieu rural. On partage le quotidien avec les jeunes de l'école Notre-Dame-de-Paillant », explique l'une des accompagnatrices et animatrice de pastorale au Séminaire de Sherbrooke, Nathalie Grégoire.
Ce partenariat a été rendu possible grâce à la rencontre de Sophie Germain, une Québécoise qui habite depuis plus 25 ans en Haïti, et des personnes du comité SOS Monde du Séminaire de Sherbrooke. Fondatrice de l'école Notre-Dame-de-Paillant, Mme Germain accueille les élèves de cinquième secondaire chez elle et organise des activités lors de leur séjour.
Charles-Antoine Faucher est un élève de secondaire 5 qui s'envolera vers Haïti à la fin du mois de février : « J'ai vu ce projet comme une opportunité de ressortir plus grand. Je souhaitais également sortir de ma zone de confort. C'est ma dernière année au secondaire donc je voulais en profiter au maximum », a-t-il conclu.