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Tatoueurs itinérants: aucune loi concernant les ados

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Photo : Les deux jeunes hommes qui offraient à des adolescents dans des lieux publics des services de tatouages permanents ont été rencontrés par le Service de police de Sherbrooke ainsi que par Santé publique de l’Estrie.
Cynthia Dubé Par Cynthia Dubé
cdube@estrieplus.com
Mardi le 14 août 2018

Après avoir reçu un signalement de la part du Service de police de Sherbrooke, Santé publique de l'Estrie tenait à faire un suivi aujourd'hui concernant la situation qui a été médiatisée hier en lien avec des tatoueurs itinérants amateurs qui ont sollicités des mineurs dans un parc du centre-ville.

Les deux jeunes hommes qui offraient à des adolescents dans des lieux publics des services de tatouages permanents ont été rencontrés par le Service de police de Sherbrooke ainsi que par Santé publique de l'Estrie. Il faut préciser d'abord qu'aucune accusation ne sera porté contre les deux jeunes tatoueurs, puisqu'au Québec, il n'y a pas de règles par rapport à l'encadrement du tatouage, ni concernant l'âge de consentement.

Ils recevront cependant un constat d'infraction pour ne pas avoir respecté la réglementation municipale de Sherbrooke, précise Martin Carrier, du Service de police de Sherbrooke.

« Il n'y a pas d'infraction criminelle reliée à ce qu'ils ont fait. Ces deux tatoueurs vont recevoir un constat d'infraction en vertu de la réglementation municipale de la ville de Sherbrooke pour avoir sollicité ou vendu sans autorisation à des fins lucratives dans un endroit public. Chacun recevra un constat de 100 $», indique M. Carrier, qui précise du même coup que les deux jeunes hommes en question ne sont pas connus du milieu policier.

Quant à la menace potentielle pour la santé de la population, la directrice de Santé publique de l'Estrie Dre Mélissa Généreux se fait rassurante. Les deux tatoueurs ont été rencontrés dans le but d'entamer une enquête.

« Selon les pratiques qui nous ont été rapportées, on ne peut pas conclure un risque important pour la santé de la population, explique Dre Généreux. Dans le bilan de notre échange, on nous a d'abord confirmé que la méthode utilisée est un type de tatouage artisanal qu'on appelle stick and poke. Il n'y a pas de machinerie, qu'un aiguille et de l'encre. C'est un concept qui gagne en popularité. Les deux tatoueurs nous disaient avoir tatoué des dizaines de personnes au cours des dernières semaines. »

Santé publique de l'Estrie veut tout de même mettre en garde la population, particulièrement les jeunes et leurs parents.

« Ce n'est pas parce que c'est artisanal, traditionnel et naturel que c'est sécuritaire. Le fait que les tatoueurs ne soient pas en situation d'illégalité nous enlève un certain levier pour intervenir. Nous on veut sensibiliser les gens sur les bonnes pratiques, dont la notion du consentement éclairé et de l'environnement salubre », précise Dre Généreux.

Santé publique de l'Estrie insiste sur le fait que cette méthode de tatouage gagne en popularité sur le territoire estrien et qu'il est important de garder l'œil ouvert.

« Plusieurs personnes ont été tatouées de manière amateur dans des lieux qui ne sont pas conçus pour le tatouage, tels que dans des partys, dans des endroits publics ou à domicile. Le mode de recrutement est le bouche à oreille, dans les fêtes, dans les lieux publics et à travers les réseaux sociaux. C'est très populaire auprès des adolescents en Estrie. »

Parmi les risques sur la santé, notons les infections bactériennes, ainsi que les infections virales transmises par le sang, dont l'hépatite B et C, ainsi que le VIH (tout de même plus rare).

Même s'il n'y a pas d'âge légal pour se faire tatouer, on précise que plusieurs salons de tatouages s'imposent un code d'éthique, soit de ne pas tatouer les mineurs. La population est invitée à signaler à Santé publique toute situation de tatouage amateur qui ne rencontrerait pas les bonnes pratiques au 819 829 3400 , poste 42250.


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