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  ÉDUCATION / Éducation

Un métier sur mesure pour ceux qui veulent aider les gens

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Centre 24-Juin Par Centre 24-Juin
Lundi le 8 janvier 2018

Le métier d'auxiliaire aux services de santé et sociaux n'est pas tout à fait un métier que l'on fait pour soi. Si l'altruisme fait partie de vous, le programme d'assistance à la personne à domicile (DEP) pourrait combler votre désir d'aider les gens.

Ce programme de 975 heures réparties sur une période de 39 semaines vise à acquérir les connaissances, les habiletés et les attitudes nécessaires pour prodiguer des soins et des services d'assistance à des personnes de tous âges ayant des incapacités physiques, des maladies, des problèmes de santé mentale ou des difficultés d'ordre familial ou social. Julie Lemay, enseignante au Centre du 24-Juin, nous explique en quoi consiste ce métier tout aussi essentiel qu'imprévisible.

Le patient d'abord

« Quand tu entres chez un patient, tu t'oublies pour une heure, annonce d'emblée Julie Lemay. Nous travaillons dans l'intimité du patient. Il faut donc avoir une grande ouverture d'esprit et faire abstraction de nos valeurs personnelles. On ne peut surtout pas se permettre de juger. » Dans le monde des services de santé et sociaux, on doit pouvoir accepter la différence. Avec une clientèle vulnérable, les auxiliaires à domicile sont souvent les premiers témoins de la souffrance.

Certains patients sont en perte d'autonomie, d'autres ont des troubles de santé mentale ou des problèmes de toxicomanie. Les auxiliaires rencontrent aussi des petits patients en périnatalité et petite-enfance, des personnes polytraumatisées à la suite d'un accident, etc. « On ne peut pas être insensibles aux problématiques que vivent nos patients. Il faut aussi savoir que ce ne sont pas tous les patients qui sont réceptifs. C'est quelque chose qu'il faut tout de même respecter », ajoute Julie Lemay.

Une journée type

Existe-t-il vraiment une journée type pour un auxiliaire à domicile? Ce métier comprend son lot d'imprévus et d'adaptations, et selon le milieu de travail, les interventions diffèrent. L'auxiliaire peut notamment travailler pour un CLSC ou un centre de réadaptation en déficience intellectuelle (centre de jour ou résidence à assistance continue). Selon le profil, les besoins et le plan d'intervention de chacun de ses patients, l'auxiliaire collabore avec les différents membres de son équipe (infirmières, travailleur social, aidants naturels, etc.) afin de suppléer aux incapacités du patient, à maintenir et favoriser son autonomie dans ses activités de la vie quotidienne. L'auxiliaire prend donc en charge les soins de base et d'hygiène ainsi que certaines interventions infirmières. Il peut aussi devoir se charger du lever avec un lève-personne, par exemple. Dans tous les cas, l'auxiliaire se déplace d'un lieu à l'autre pour veiller au bien-être de ses patients au quotidien. Il doit faire preuve d'une grande autonomie, de jugement professionnel et de confiance en soi.

Être auxiliaire aux services de santé et sociaux, c'est faire une différence auprès des gens. Julie Lemay raconte d'ailleurs qu'une des facettes les plus gratifiantes de son métier est le lien qu'elle arrive à créer avec ses patients. Plusieurs histoires l'ont marquée. Elle se souvient, entre autres, d'une patiente atteinte de sclérose en plaques qu'elle a accompagné pendant 10 ans, jusqu'à sa mort. Vers la fin, elle faisait presque partie de la famille, elle connaissait bien les enfants de sa patiente. « On vit, nous aussi, des deuils », avoue Mme Lemay. À l'évidence, il faut une source quasi inépuisable d'empathie pour exercer le métier d'auxiliaire à domicile, mais quel métier gratifiant que d'aider les gens à vivre plus aisément au quotidien!

Pour connaitre les dates des prochaines formations à Sherbrooke ou à Coaticook, consultez le site Web du Centre 24-Juin http://centre24juin.ca/sante/assistance-a-la-personne-a-domicile-dep/ ou téléphonez au bureau des admissions au 819 822-5420 poste 17019.


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