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  JOURNAL LE HAUT-SAINT-FRANÇOIS / Actualité

Une soirée chaude pour les producteurs de bois

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Pierre Hébert Par Pierre Hébert
pierre@journalhsf.com
Mercredi le 14 janvier 2015

Une soixantaine de producteurs forestiers du territoire ont participé à la récente soirée d'information sur les méthodes sécuritaires en forêt et sur le Cours certifié d'abattage manuel. Ce dernier thème, une formation devenue maintenant obligatoire, a rapidement réchauffé l'atmosphère de la salle du Centre culturel à East Angus. Plusieurs producteurs ayant déjà payé et suivi une formation de 12 heures crient à l'injustice alors que le gouvernement refuse de reconnaître le cours et oblige ces derniers à payer de nouveau pour une formation de 16 heures, reconnue par l'État.

La soirée d'information organisée conjointement par l'UPA du Haut-Saint-François avec la collaboration de Valérie Giguère, responsable du Centre d'emploi agricole et de la prévention au niveau agricole à la Fédération régionale UPA-Estrie, s'est quand même bien déroulée, dans l'ordre et le respect. Yvon Guay, de la CSST, a entretenu le public, en s'inspirant d'un cas d'accident mortel survenu en forêt à Stornoway, pour parler des mesures de sécurité lors d'abattage d'arbres. Éric Quirion, formateur accrédité par la CSST en matière d'abattage d'arbres manuel, a expliqué la nature de la formation offerte.

Évidemment, la nouvelle loi qui devrait entrer en vigueur vers le printemps 2017 oblige les producteurs de bois et leurs employés à suivre le Cours certifié d'abattage manuel. Les producteurs présents trouvent aberrant que le gouvernement refuse de reconnaître les 12 heures de formation qu'ils ont suivie. Ils y voient dans la nouvelle loi, une façon de faire de l'argent additionnel sur le dos des producteurs. Lorsque les formations sont facultatives, il est fréquent que les producteurs obtiennent une aide financière d'Emploi Québec qui en défrayait 50 %. À partir du moment où la formation devient obligatoire, il n'y a plus d'aide possible et le producteur doit assumer toute la facture qui s'élève à quelque 420 $. Lynne Martel-Bégin, présidente du Syndicat local de l'UPA du Haut-Saint-François, et Réal Marcoux, vice-président à la Fédération de l'UPA-Estrie, mentionnent que des discussions sont en cours avec les autorités concernées pour inciter le gouvernement à reconnaître les 12 heures de formation acquises et de facturer seulement pour les 4 heures qui devront compléter cette mesure.

Présentement, on compte 16 formateurs accrédités au Québec. Invité à prendre la parole, Éric Quirion précise en entrée de jeu « Je n'ai pas la prétention de dire que vous ne savez pas bûcher. Avec les techniques, je vais vous montrer comment le faire pour augmenter la sécurité, augmenter le rendement et augmenter la qualité. » Au cours de la formation de deux jours, soit une théorique et une pratique, le formateur abordera l'incontournable code de sécurité de l'abatteur DISEP soit Danger, Inclinaison, Sortie, Épaisseur de charnière et Plan. « Je n'apprends rien aux gens, je viens préciser des choses. Je viens établir un ordre de points à penser », d'exprimer M. Quirion. L'invité parlera également d'équipement sécuritaire, de dispositif sécuritaire sur la scie à chaîne, des outils d'aide à l'abattage, du code sécuritaire à l'abattage d'arbre et des méthodes d'abattage. En fin d'après-midi, le formateur abordera l'affûtage de scie à chaîne.

D'autre part, les responsables de la soirée ont profité de l'occasion pour parler des services du Centre de placement agricole, des avantages de faire partie de la mutuelle de prévention et du Collectif en formation agricole qui peut offrir des formations sur mesure.


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