Société Arts & culture Sports Chroniqueurs Concours Annonces Classées

  ARTS & CULTURE / En vedette

The Wall : revivre l’émotion

 Imprimer   Envoyer 
Photo : Photo tirée de la page Facebook du spectacle The Wall Theater Experience.
Elizabeth Nadeau Par Elizabeth Nadeau
enadeau@estrieplus.com
Lundi le 16 mai 2016

C'était le but que Richard Petit s'était fixé lorsqu'il a mis en scène de The Wall Theatre Experience. En déployant sur scène le 11e opus de Pink Floyd, Richard Petit s'est attaqué aux moindres détails de l'album (et du film!) pour en faire un musical rapidement devenu un incontournable.

Richard Petit (à droite sur la photo) s'est coiffé du chapeau de producteur et de metteur en scène pour réaliser son projet d'envergure unique au monde, de passage à Sherbrooke le 27 mai prochain, au Palais des Sports Léopold-Drolet.

« Le show a commencé il y a cinq ans et est passé par trois phases : l'enfance, l'adolescence et la phase majeure, l'âge adulte, image Richard Petit. Nous avons présenté le dernier show la phase 2 l'an dernier à la Fête du Lac des Nations. Tout l'automne 2015 aura servi à la pré-production et nous avons revu la mise en scène au complet. Nous avons créé l'univers au complet. »

Un univers probablement aussi magistral que l'album The Wall lui-même : tous les décors sont maintenant projetés, alors qu'il n'y en avait que deux l'été dernier. Entre autres, la structure est montée sur deux étages et la scène mesure 50 pieds de large. Côté musical, plusieurs additions auront aussi été préparées.

Rien à voir avec les hommages...
« The Wall n'est pas un show hommage à Pink Floyd. C'est un musical, comme lorsqu'on va voir Grease ou Cats. C'est un show de cette ampleur, mais avec une thématique Pink Floyd et un sous-thème The Wall, album et film », explique Richard Petit.

« Il n'y a personne qui essaie de se prendre pour Roger Waters ou David Gilmour. On transpose, en trois dimensions, le film. Les personnages jouent ce que le film présentait, mais en répondant à certains sous-entendus qui laissaient sur notre faim. »

Comme cette scène ou Pink est à l'école que son professeur lui prend son carnet. En lisant le contenu, il se moque du jeune homme. La spéculation quant au développement du personnage peut ensuite prendre différentes directions à la lecture du fameux carnet... à découvrir le 27 mai!

« Les comédiens jouent les alter égos du personnage. On ouvre l'album The Wall et on le joue du début à la fin. Des pièces de Final Cut, qui cadraient avec la marge de manœuvre dont on disposait et liées à l'histoire du film, ont été ajoutées. C'est un musical doté d'une grande théâtralité, et unique au monde pour vrai! »

Comment s'assurer de répondre aux attentes des fans?
« Ce n'est pas parce que tu fais le Centre Bell que tu es le meilleur, avance Richard Petit. Pour moi, qui est un puriste, un directeur artistique et un metteur en scène, je fais ce que moi je voudrais recevoir comme show, en fonction de mes attentes. »

The Wall est le 5e album le vendu de l'histoire de la musique et l'album double le plus vendu de tous les temps (30 millions de copies). Roger Waters vient également de terminer la tournée The Wall, une tournée dont les retombées auraient atteint le demi-milliard de dollars. Les attentes sont plus qu'énormes!

« On a attaqué le show de la même manière qu'un orchestre symphonique attaquera une partition : tu commences par respecter la partition. Ensuite vient l'interprétation vocale, qui fait la différence entre les groupes d'interprétation. Si les chanteurs réussissent à faire oublier qu'on n'est pas en train de voir l'original, c'est excellent », estime le metteur en scène.

« Jouer du Pink Floyd n'est pas si compliqué que ça, mais ça prend tout un travail de recherche sur les tones, sur les sons de guitare, de clavier, sur l'ambiance sonore qui régnait quand la piste a été enregistrée. C'est ce qui est long à préparer, mais c'est ce qui fait la différence : si une pièce comporte 48 pistes de son, tu dois, sur scène, trouver le moyen de jouer les 48. Tu ne peux pas te permettre de ne pas faire la totale. »

Et surtout, on ne fait pas d'aparté, martèle Richard Petit.

« Si David Gilmour allonge un solo de guitare, il a le droit, c'est sa toune. Le groupe d'interprétation n'a pas ce droit-là. On va voir le show du groupe pour écouter les chansons, alors pour moi, si le solo change, c'est comme si le chanteur changeait les paroles, souligne Richard Petit. Ma job à moi, c'était de prendre ce qui avait été fait, de le présenter dans son intégralité au public et de générer la même émotion qu'il a vécu la première fois qu'il l'a reçu. »

Et tout indique que la formule était vouée au succès : le manager de David Gilmour aurait qualifiée la production de meilleure interprétation de Pink Floyd qu'il avait vue. Richard Petit sait que Gilmour a aussi vu la vidéo, mais il n'a pas encore reçu ses commentaires.

Les salles sur un plateau d'argent
Les producteurs et les diffuseurs s'arrachent le spectacle, aux dires de Richard Petit. Déjà, The Wall Theater Experience prendra part à une trentaine d'événements au cours des deux prochaines années pour souligner les 50 ans du groupe.

« Nous avons créé un événement artistique à travers l'œuvre de Pink Floyd, tout en respectant l'entièreté de l'album et du film, en guidant le tout vers quelque chose qui n'avait pas encore été fait. Notre booker aux États-Unis n'a jamais eu autant de facilité et a réussi à faire en un mois seulement ce qui en prend habituellement plusieurs. Des diffuseurs de partout dans le monde signent après avoir vu la vidéo promotionnelle », raconte-t-il.

Est-il surpris de l'engouement monstre qu'il a réussi à susciter aux États-Unis et en Europe?

« Si le succès n'était pas arrivé aussi rapidement, j'aurai été déçu parce que j'ai travaillé pour que ça se passe de cette façon. On fait ça pour dominer et nous sommes en train de devenir le plus gros show d'interprétation de Pink Floyd sur la planète. La thématique de The Wall permettait de faire quelque chose de cent fois plus grandiose que ce qui existait, et c'est ce qu'on a visé. »

The Wall Theater Experience sera à Sherbrooke le 27 mai, pour ensuite être du Festivoix de Trois-Rivières et faire une résidence de huit soirs au Capitole de Québec pendant le Festival d'été de Québec. S'il prend la route des régions du Québec à l'automne, The Wall s'envolera vers les États-Unis et l'Europe à compter de janvier 2017.


  A LIRE AUSSI ...

« Avant que le rideau ne tombe encore » : une comédie musicale renversante présentée par les élèves de l’école Mitchell-Montcalm de Sherbrooke

Jeudi le 11 avril 2024
« Avant que le rideau ne tombe encore » : une comédie musicale renversante présentée par les élèves de l’école Mitchell-Montcalm de Sherbrooke
Quoi faire ce weekend en Estrie

Vendredi le 12 avril 2024
Quoi faire ce weekend en Estrie
Une 11e édition inoubliable pour le Festival cinéma du monde de Sherbrooke  

Lundi le 15 avril 2024
Une 11e édition inoubliable pour le Festival cinéma du monde de Sherbrooke  
NOS RECOMMANDATIONS
Une entrepreneure de Magog part en VR pendant quatre mois avec ses deux enfants

Mardi le 16 avril 2024
Une entrepreneure de Magog part en VR pendant quatre mois avec ses deux enfants
Sherbrooke est la 4e ville la plus « oublieuse » au Québec

Mercredi le 17 avril 2024
Sherbrooke est la 4e ville la plus « oublieuse » au Québec
Danielle Berthold a refusé le poste de mairesse suppléante de la Ville de Sherbrooke

Lundi le 15 avril 2024
Danielle Berthold a refusé le poste de mairesse suppléante de la Ville de Sherbrooke
PLUS... | CONSULTEZ LA SECTION COMPLÈTE...

 
François Fouquet
Lundi, 22 avril 2024
Dans mes bagages, j’apporte…

Jasons Théââââââtre
Jeudi, 18 avril 2024
Le trac du printemps… des Ateliers-théâtre

Daniel Nadeau
Mercredi, 17 avril 2024
Zone de guerre

inscription infolettre 600
Danielle Berthold perd son poste de présidente du conseil municipal de la Ville de Sherbrooke Par Julie Meese Lundi, 15 avril 2024
Danielle Berthold perd son poste de présidente du conseil municipal de la Ville de Sherbrooke
Une entrepreneure de Magog part en VR pendant quatre mois avec ses deux enfants Par Julie Meese Mardi, 16 avril 2024
Une entrepreneure de Magog part en VR pendant quatre mois avec ses deux enfants
Sherbrooke est la 4e ville la plus « oublieuse » au Québec Par Julie Meese Mercredi, 17 avril 2024
Sherbrooke est la 4e ville la plus « oublieuse » au Québec
ACHETEZ EstriePlus.com
bannières | concours | répertoire web | publireportage | texte de référencement | site web | vidéos | chroniqueur vedette
2024 © EstriePlus.com, tous droits réservés | Contactez-nous