L'humoriste Philippe Laprise débarque au Vieux Clocher de Magog du 17 au 21 juillet, avec son troisième one-man-show Je m'en occupe. Pour l'occasion, Estrieplus.com lui a posé quelques questions en lien avec sa carrière qui va drôlement bien.
Philippe, pourquoi as-tu choisis comme titre de spectacle Je m'en occupe?
« Il faut s'occuper de plein de choses dans la vie; de son couple, de ses enfants, de l'après-humour, de son corps, de sa santé mentale, de sa santé intellectuelle. Tous ces sujets que j'aborde dans mon spectacle cadraient bien ce titre. »
Et dans tous ces aspects de la vie que tu viens d'énumérer, tu t'occupes le mieux duquel?
« Je pense qu'il n'y aucun de ces domaines dans lequel je suis bon! Par contre, je suis le meilleur en ce qui concerne le barbecue! Ça, je m'en occupe bien, chu s'a coche! »
Entre le deuxième et ce troisième spectacle, en quoi est-ce que tu as le plus changé ou évolué?
« J'ai l'impression que j'assume plus ma quarantaine. J'ai une plus grande maturité, avec un propos plus assumé. »
As-tu toujours voulu devenir humoriste?
« Oui. J'ai vu le spectacle de Michel Courtemanche à l'âge de 12 ans et j'ai su que c'est ce que j'allais faire dans la vie! Mais j'ai quand même étudié et travaillé en éducation spécialisé parce que j'avais besoin d'un plan B. Après un certain moment, je suis allé étudier à l'école de l'humour (diplômé en 2002). »
Étais-tu un enfant comique ou plutôt du genre effacé?
« J'étais un enfant TDAH, mais à l'époque on ne savait pas c'était quoi, alors on m'appelait le p'tit Christ (rire). J'étais très énergique et créatif. J'ai développé un côté comique aussi pour me sortir parfois de situations embarrassantes dans lesquelles je me retrouvais. Encore aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la poisse de me retrouver dans des situations bizarres et parfois me mettre dans le trouble sans avoir fait exprès. »
Le métier d'humoriste est un métier où il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus. Pourquoi selon toi ta carrière fonctionne si bien? Est-ce que le futur te rend anxieux en ce qui a trait à ta carrière?
« L'humour, c'est une question de timing, de talent et de travail. Peut-être aussi que les gens se reconnaissent en moi. Mais l'important, c'est juste de s'amuser. La vente de billets, pour moi, ce n'est pas important. Disons que l'anxiété, je n'en fais plus depuis un certain temps déjà! »