La première étape vers une Association des amis du parc Victoria est franchie : une trentaine de personnes se sont présentées à la rencontre initiée par la conseillère municipale Hélène Dauphinais, le 9 janvier dernier.
Plusieurs représentants de comités des utilisateurs du parc, dont le Club plein air âge d'or Quatre-Saisons, des associations de propriétaires de chiens et d'autres groupes, en plus de quelques jeunes de moins de trente ans ont manifesté leur intérêt à s'impliquer pour l'avenir de leur parc de quartier.
« Les gens sont extrêmement attachés à leur parc, constate Hélène Dauphinais. La particularité qu'ils apprécient particulièrement au parc Victoria est le nombre d'équipements. Le plateau de soccer, la piscine, les modules de jeux, le plancher de danse, tous ces équipements cohabitent avec un boisé. Cette dualité unique au parc Victoria est quelque chose à préserver selon eux parce qu'on propose une variété d'activités tout en bénéficiant des avantages d'un boisé. »
Mme Dauphinais est encouragée par l'intérêt manifesté par les citoyens, qui souhaitent participer au développement harmonieux futur du parc. Si les missions de consultation et de représentation des utilisateurs du parc Victoria sont claires, il reste néanmoins certaines choses à orienter.
« En plus, un sous-groupe d'une dizaine d'individus, cinq citoyens et cinq provenant des comités, vont travailler à élaborer une mission avec des objectifs pour la future association. Leur première rencontre est prévue pour le 28 janvier. Ce sous-groupe proposera des visées, des interventions possibles et des activités de sensibilisation que l'Association pourrait réaliser dans un avenir rapproché. »
La conseillère est par ailleurs enthousiaste de constater qu'en 2016, on pourra tenir une assemblée de formation de la nouvelle Association des amis du parc Victoria.
« Il manque encore un peu d'organisation pour qu'on perdure dans le temps, mais ça s'en vient », affirme-t-elle.
Problématique de gestes indécents?
Si plusieurs ont fait état d'une problématique de gestes indécents commis dans les boisés du parc, la conseillère municipale est convaincue que maximiser l'utilisation de l'espace découragera certainement ceux qui posent de tels actes à venir le faire au parc Victoria.
« C'est une problématique connue depuis plusieurs années, mais qui est quand même contrôlée notamment par les patrouilles étudiantes. Celles-ci font le tour des parcs et passent beaucoup de temps au parc Victoria. Plus ces surveillances perdureront, moins ces actes se produiront. On l'a constaté, le phénomène diminue lorsque les patrouilles sont actives. »
Selon Mme Dauphinais, une partie de la solution serait d'utiliser - à d'autres fins, bien sûr - cette section problématique du parc.
« Lorsque l'idée du parc canin est arrivée, l'endroit qui avait été pensé était dans cette zone. S'il y a une douzaine de personnes qui y font jouer leurs chiens, c'est sûr que c'est moins invitant de te stationner, d'attendre quelqu'un, de se faire des signes et d'aller dans le bois pour commettre des gestes indécents. Le parcours de disque-golf de Destination Sherbrooke serait aussi situé dans cette portion-là du parc. Si les deux projets voient le jour, je pense que ce sera bénéfique. »