Un troisième parc canin était inauguré le 22 août dernier au parc Victoria, dans l'arrondissement Fleurimont. Construit au coût de 35 000 $, le parc est composé de trois enclos : un pour les grands chiens, un deuxième pour les plus petits. Le troisième enclos est quant à lui réservé aux jeux d'agilité, une première à Sherbrooke.
« On sait que les chiens ont besoin de courir et de sauter. Certains propriétaires vivent dans des logements, d'autres n'ont pas suffisamment de terrain pour faire dégourdir ses pattes à leur animal. Un parc canin est l'endroit idéal pour permettre aux chiens de courir sans laisse. On espère ainsi qu'au parc Victoria, les gens qui viendront marcher avec leur animal respecteront le règlement et tiendront leurs chiens en laisse », déclarait la conseillère du district des Quatre-Pins, Hélène Dauphinais.
« En faisant du porte-à-porte en campagne électorale, on se rend bien compte que les gens aiment les chiens et qu'il y en a beaucoup sur le territoire. C'est important de pouvoir leur offrir un espace comme celui-là », affirmait quant à lui le conseiller des Quatre-Saisons, Vincent Boutin.
Le parc est accessible à l'angle du chemin des Pèlerins et de la rue Desaulniers.
Que fera la Ville contre les chiens dangereux?
À l'instar du conseil municipal, Vincent Boutin préfère attendre la décision que rendra le gouvernement du Québec sur la question de la présence de chiens dangereux ou potentiellement dangereux. Toutefois, il estime que de bannir une race en particulier n'enrayera pas la problématique.
« Qu'est-ce qu'un chien dangereux? C'est un sujet que je trouve très délicat et c'est un débat très émotif. Il faut réfléchir à cela la tête froide et je ne suis pas convaincu que d'interdire une ou des races de chiens, ça règlera le problème. La prévention est une chose et l'éducation en est une autre. Il ne faut pas avoir le réflexe court de dire 1+1=2 », affirmait le conseiller.
Des initiatives comme les parcs canins pourraient selon lui faire partie de la solution.
Le gouvernement du Québec devrait rendre sa décision à la fin du mois d'août. Selon ce que rapportait le Journal de Québec lundi, les pitbulls et toutes les autres races dites « potentiellement dangereuses » pourraient carrément être bannies par le gouvernement Couillard.