Chaque jeudi en soirée, OMG Resto propose au public un spectacle gratuit. Certains artistes présentés sont connus, d'autres moins. EstriePlus.com présentera tous les mardis une entrevue de six questions avec l'artiste ou le groupe qui montra sur la scène de l'ancienne église le jeudi suivant. Cette semaine, EstriePlus.om pose six questions à Adam Karch.
Adam, tu es un artiste blues montréalais au parcours bien rempli et tu collabores avec de nombreux artistes. Quels sont les projets auxquels tu prends part en ce moment ou dans un avenir rapproché?
«Je suis présentement en tournée pour mon nouvel album (Moving Forward), sorti en avril 2016. Il y a encore de la demande pour jouer dans les bars, dans les salles de spectacle et surtout dans les festivals cet été. Je commence aussi à composer pour un nouvel album, juste guitare et voix pour le moment. Je ne sais pas si ça peut se transformer en band ou si je peux collaborer avec d'autres musiciens pour ce projet. C'est à suivre.»
D'où vient cette passion pour le blues et le folk-blues?
«C'est arrivé à 11 ans, lorsque j'ai écouté pour la première fois la pièce Mississippi, de John Hurt. Je me demandais comment il faisait pour faire sonner sa guitare comme un piano. À partir de là, je me suis intéressé à d'autres artistes et j'ai découvert plusieurs artistes country blues, tels que Son House et Blind Blake. Ça m'a fait comprendre d'où venait toute la musique que j'écoutais auparavant, comme les Rolling Stones, Bob Seager, Robert Cray et bien d'autres.»
Tu as commencé à faire des spectacles très tôt dans ta vie, mais à quel âge et comment as-tu su que tu voulais faire de ta passion un métier?
«Rapidement après mes débuts dans les bars. Je me suis dit que si je continuais à faire autant de spectacles, je pourrais peut-être vivre de cette passion. Vingt-trois ans après mes débuts, je confirme que ça ne paye pas autant que je l'aurais voulu (rire), mais j'adore jouer et j'adore surtout voir le bonheur que je transmets aux gens lors de mes spectacles. Je ne peux pas en demander plus! C'est ça ma vraie paie à la fin de la journée.»
La guitare semble ton instrument fétiche. À quel point elle est ta complice?
«Je considère ma guitare comme une partie intégrante de moi. Je me sens tout nu sans elle! C'est comme une vitamine pour moi. Je l'utilise chaque jour pour m'exprimer, pour me sentir complet et pour faire sortir toutes mes craintes de la journée.»
As-tu un rêve ou un objectif professionnel que tu n'as pas encore réalisé?
«Oui, J'en ai deux. J'aimerais écrire un album 100% original et 100% à mon image. L'autre rêve, ce serait de partir en tournée pour un grand nombre de spectacles, 40 à 60 spectacles, partout aux États-Unis, au Canada et en Europe. J'en ai fait des tournées, mais j'aimerais faire une méga tournée à des endroits que je n'ai pas visité encore.»
As-tu une confession à faire qui surprendrait ton public?
«Oui. Peu de gens sont au courant, mais je bégaie quand même beaucoup. Ça paraît pas quand je chante, ni même après un spectacle, parce ce que je suis sur l'adrénaline. Mais si tu m'invites à prendre un verre un mardi soir, tu vas te dire : Oh boy, Karch bégaie pour vrai! C'est très gênant, mais bon je l'accepte quand même.»