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  JOURNAL LE HAUT-SAINT-FRANÇOIS / La une

Minisalon de l’emploi chez Cascades

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Jean-Claude Vézina Par Jean-Claude Vézina
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Mercredi le 24 septembre 2014

Une centaine de travailleurs de l'usine Cascades, côté pâtes et papiers, d'East Angus, ont participé au minisalon de l'emploi où étaient présentes des entreprises de l'extérieure de la région.

À l'initiative du comité de reclassement, les chercheurs de carrières nouvelles ont pu postuler sur quelque 150 professions. Environ 20 % de celles et ceux qui ont visité la minifoire semblaient prêts à combler des postes dans d'autres régions du Québec.

Organisé par Gestion concertée en ressources humaines (GCRH), le minisalon de l'emploi se veut un lieu où les employés de Cascades qui le désirent peuvent rencontrer de grandes entreprises à la recherche de travailleurs spécialisés. Au salon de la maison Cascades, Kruger, Domtar et Canam ont érigé leur kiosque en réponse à l'invitation d'Onil Proulx, président fondateur de GCRH. La Commission scolaire des Sommets a délégué de son personnel pour les informer des cours directement reliés aux pâtes et papiers. GCRH entretient des relations suivies avec les CLD du Haut-Saint-François et de Sherbrooke, le Centre local d'emploi (CLE) régional et estrien et le syndicat.

M. Proulx annonce que jusqu'à présent, quelque 150 emplois ont été offerts aux travailleurs de Cascades. Seulement, 20 % de ce personnel serait prêt à déménager. Les déléguées de Kruger abondent dans le même sens. Ils ont noté qu'environ une personne sur 5 pourrait se rendre dans l'une ou l'autre de ses succursales situées à Lennoxville, Trois-Rivières, Crabtree et Gatineau. Un poste de superviseur d'usine s'ouvre présentement pour quelqu'un qui possède les connaissances suffisantes en électricité et machinerie fixe.

Dans les papetières Kruger et Domtar, on recherche principalement des opérateurs, des ouvriers de maintenance et du personnel de bureau. Faisant allusion à l'écart de salaire que le chercheur d'emploi pourrait rencontrer entre celui de Cascades et le nouveau, Danika Mongeau, conseillère en ressources humaines chez Groupe Canam, confirme que ce facteur entre en considération, quand vient le temps de choisir une nouvelle carrière. « Certains consentiront à travailler à un plus petit salaire s'ils découvrent qu'il y a d'autres compensations », a-t-elle expliqué. June Lamontagne, coordonnatrice en ressources humaines, indique que Canam, entre autres, cherche des soudeurs pour les produits de grandes charpentes ou pour les poutrelles. On y offre de la formation. Shirley Fortier, enseignante, voit à former les nouveaux en fonction des besoins. Depuis le début de l'année, quelque 60 emplois ont été créés à cette usine.

Céline Trudel, conseillère informatique des ressources humaines chez Domtar, explique le processus qui mène à un poste. « Le nouvel employé est embauché à titre de réserviste. Comme journalier, sur l'un ou l'autre des quarts de travail de 12 h, il peut offrir ses compétences dès qu'un poste se libère. Depuis 2009, c'est quelque 250 emplois à temps plein qui ont été créés et ça bouge », ajoute-t-elle.

Martin Lemay, enseignant à la Commission scolaire des Sommets, offre des cours spécialisés en pâtes et papiers-opération (DEP 5262). La formation consiste en 1170 h incluant 240 h de stage. « Elle sera plus courte quand l'étudiant qui désire parfaire ses connaissances aura fait reconnaître ses acquis et ses compétences lors de son passage chez Cascades », informe-t-il. François Lambert, conseiller pédagogique, explique qu'il y a moyen de les faire reconnaître en obtenant une reconnaissance officielle du ministère de l'Éducation après examen du relevé de notes et des expériences acquises. Une cinquantaine de travailleurs se sont présentés à leur kiosque et ont manifesté leur intérêt à entrer dans un tel processus. « Beaucoup d'entre eux ont une base de 5e secondaire et ils ont travaillé chez Cascades; ça diminue de beaucoup leur temps de formation », complète M. Lambert.

M. Proulx reste au service de tous les employés tant qu'il y aura des besoins. Il estime qu'il lui faudra de 6 à 8 mois pour y répondre. Il mentionne que tous les travailleurs de l'usine, qui bientôt sera désaffectée, ont reçu l'invitation d'utiliser ses services. À ce sujet, Lisa Cormier, qui est à l'embauche de l'entreprise depuis 18 ans, a pu se «relocaliser» au CSSS de Weedon. Elle reprendra une tâche semblable à celle qu'elle occupait, c'est-à-dire produire les listes de rappel, gérer les remplacements de dernière minute et bâtir les horaires. Une autre dame désirant conserver l'anonymat exerce pour le moment un travail administratif. Elle se dit prête à déménager pour obtenir un poste équivalent. Ces deux personnes ont profité du programme de transfert. Onil Proulx mentionne que plusieurs entrevues ont été réalisées avec des entrepreneurs depuis que le comité de reclassement opère. De nombreuses autres restent à venir. « La réponse est immédiate quand les gens rencontrent les employeurs, c'est comme du «speed dating»; c'est plus efficace que l'envoi de CV », fait-il remarquer. Il annonce pour octobre une autre activité avec de nouvelles entreprises. « Je ne discriminerai pas les emplois qui sont présentés au minisalon », lance-t-il pour répondre à la remarque portant sur les écarts de salaire entre ce que reçoivent les employés de Cascades et certaines propositions où ils seraient moindres. Il indique que souvent, les avantages proposés compensent la baisse de revenu.

Confiant dans le succès du comité de reclassement, il cite l'exemple de la fermeture de Goodyear, il y a quelques années. Après toutes les interventions de la firme GCRH, 95 % du personnel étaient retournés au travail. Pour faciliter la réembauche des chômeurs en perspective, M. Proulx et tous les partenaires se sont mobilisés pour lancer une campagne auprès d'employeurs à la recherche de main-d'œuvre qualifiée. Pour ce faire, contactez services@gcrh.ca.


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